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    César 2006 : rencontre avec les espoirs du cinéma français

    AlloCiné était présent au dîner des révélations, organisé par l'Académie des César à l'Hôtel de Ville de Paris. Rencontres avec certains des préséléctionnés pour la catégorie Meilleur espoir.

    22 janvier, 19h30. Les luxueux salons de l'Hôtel de Ville accueillent le dîner des révélations, événement organisé par l'Académie des César afin de présenter la présélection des Espoirs 2006. Avant l'annonce des nominations ce vendredi, AlloCiné a profité de l'occasion pour rencontrer quelques-uns des grands espoirs du cinéma français, de Mélanie Doutey à Déborah François, en passant par Julien Courbey. Et leur poser une seule question : "Comment vit-on le fait d'être considéré par la profession comme le renouveau du septième art hexagonal ?"

    Déborah François - "L'Enfant"

    D. F. : Ca me fait très plaisir, d'autant que c'est pour un premier film. Les gens n'ont pu me juger que sur un seul film. C'est donc très flatteur d'être choisie. Etre prénominée pour L' Enfant, c'est fabuleux. C'est mon petit bébé, sans jeu de mots ! (rires) Ce sera à jamais ma première expérience devant l'écran, un film dans lequel j'ai mis énormément de moi-même. J'ai donné aux frères Dardenne beaucoup de ce que j'avais, et avoir un tel retour de la profession, c'est énorme.

    Mélanie Doutey - "Il ne faut jurer de rien"

    M. D. : C'est très agréable. Je suis très flattée, très heureuse. Ce qui me fait vraiment plaisir, c'est d'être prénominée pour Il ne faut jurer de rien !, un film qui est à ranger dans le registre comique. Je trouve que les comédies en France ont parfois tendance à être un peu boudées au niveau des récompenses. Je suis donc très heureuse que cette prénomination vienne prouver le contraire.

    Aïssa Maïga - "L'un reste, l'autre part"

    A. M. :J'espère que c'est de bonne augure, que je vais pouvoir continuer dans ce métier en rencontrant des gens, des réalisateurs, des auteurs qui vont m'amener des rôles... magnifiques ! (rires) C'est tout ce que je me souhaite ! Je suis prénominée pour L' Un reste, l'autre part, ça a été une expériencee forte, avec ces acteurs très connus. Au départ, il y avait beaucoup de peur, et puis après, ça a surtout été un plaisir, d'être en face de gens qui renvoient la balle de manière très différente, à chaque prise, à chaque phrase.

    Julien Courbey - "Il était une fois dans l'Oued"

    J. C. : C'est bien, ça prouve que j'ai fait mon chemin. Ca vient progressivement. Ca fait plaisir de voir que son travail est reconnu. C'est agréable. C'est aussi important que je sois nommé pour Djamel Bensalah, qui n'a jamais connu ce genre de reconnaissances. Je suis fier d'Il était une fois dans l'Oued. C'est un film qui me tient à coeur, il a eu un beau succès public. Qu'il soit maintenant reconnu par le métier, c'est très bien. Maintenant, ce n'est pas une fin en soi, ce n'est qu'un début.

    Adrien Saint-Jore - "Dans tes rêves"

    A. S-J. : Ca met du bois dans la cheminée ! Ce sont des encouragements, ça fait plaisir. On a l'impression d'exister dans ce métier. Et puis être prénominé, ca donne une vraie fierté et on est heureux pour le réalisateur qui nous a fait confiance. Quant on tourne, si le courant passe avec le réalisateur, on a vraiment envie de lui faire plaisir, un peu comme un fils veut faire plaisir à son père. En l'occurence, on avait envie de faire plaisir à Denis Thybaud. On a la joie d'être prénominé, mais aussi la fierté de l'être pour Denis.

    Tony Mpoudja - "Dans tes rêves"

    T. M. : Je dois vous avouer que j'ai été très surpris en apprenant ma prénomination. Dans Dans tes rêves, je rappe, je joue un méchant. Je trouve que cette forme de rôle est plutôt atypique pour les César. Donc, je trouve ça assez amusant. Ca prouve que les César peuvent être assez flexibles.

    Propos recueillis par Clément Cuyer le 22 janvier

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