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    "King Kong" par Naomi Watts

    Après Fay Wray et Jessica Lange, Naomi Watts devient à son tour la "fiancée" de Kong. L'actrice australienne revient pour AlloCiné sur l'aventure "King Kong".

    Les singes et moi

    Naomi Watts : En fait, j'ai toujours adoré les singes et les primates. Il y a quelques années, quand mon petit-ami de l'époque m'a demandé ce que je voulais pour mon anniversaire, je lui ai répondu que je voulais aller au zoo voir les singes. J'aime les chimpanzés, les gorilles... J'ai les regarder, et c'est impressionnant la façon dont ils sont proches de nous. Tellement peu de choses nous séparent... Je m'intéressais donc un peu à eux, mais après, le fait que je fasse ce film reste une coïcidence : ce n'est pas comme si je cherchais à tout prix à faire King Kong.

    Ann & Kong : une relation amoureuse ?

    C'est un film centré sur une relation entre deux êtres. Et une partie de cette relation est très proche d'une relation entre être humains : on y trouve de la jalousie, de la colère, de l'attachement. Un peu de tout, comme dans une vraie relation. Après, je n'en suis pas certaine, mais cela semble possible qu'un singe tombe amoureux d'un être humain ou inversement. Face à Andy Serkis qui joue le rôle de ce gorille, c'est très facile de tomber amoureuse. Il est tellement spécial... Tout ce que Kong fait à l'écran était basé sur les expressions et les mouvements d'Andy. Il s'est rendu au Rwanda durant deux semaines pour étudier les gorilles. Il a parfaitement compris leurs comportements, leurs regards... Le tournage était assez étrange par la suite : il était couvert de tous ces capteurs lumineux et quand il était filmé, l'équipe pouvait capturer ses mouvements et ces moments magiques.

    Après Jessica Lange, Naomi Watts sex-symbol ?

    Je ne sais pas. Je pense que notre King Kong a un peu plus de classe. La version de 1976 avait certaines qualités et Jessica Lange y était fantastique -comme d'habitude- mais il y avait un côté un peu trop guimauve. Peter et Fran voulaient éviter ça : Kong ne me souffle pas dessus pour me sécher et ma robe ne raccourcit pas au fur et à mesure de l'histoire. Il y a des moments sensuels mais sans aucune dimension sexuelle : c'est une histoire d'amour entre deux êtres solitaires qui trouvent enfin quelqu'un avec qui partager quelque chose. Ils se reconnaissent, et en découle un amour protecteur.

    Premier blockbuster

    King Kong est très différent de tous les autres films que j'ai pu faire. C'était d'ailleurs ce qui me plaisait, car je n'avais jamais tourné dans une superproduction auparavant. Le Cercle - The Ring était mon plus "gros" film avant ça. King Kong est un film énorme : il y a des effets visuels, de l'action, de l'humour, de l'amour, de la tragédie... Tellement d'éléments, réhaussés de fantastique. C'était donc très nouveau pour moi, mais ça valait le coup de se lancer là-dedans.

    La seule fille sur le plateau

    C'était parfois difficile, surtout quand on n'arrête pas de vous pousser, vous porter, vous lancer à travers le plateau. Mais heureusement, il y avait une vraie force féminine à la tête du projet : Fran Walsh, la femme de Peter Jackson, et la scénariste Philippa Boyens qui sont toutes deux très impliquées dans le processus de création. Nous nous sommes bien entendues et nous nous sommes soutenues.

    Propos recueillis le 5 décembre 2005 par Emmanuel Itier

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