Voilà une anecdote impressionnante à propos de Christopher Lee, qui a incarné de façon inoubliable le célèbre Comte Dooku dans la prélogie de Star Wars de George Lucas. Selon Nick Gillard, le chorégraphe des cascades et des duels au sabre laser de la trilogie préquelle, à l’époque de La Revanche des Sith, Christopher Lee, qui était “l’un des plus grands épéistes de tous les temps”, a malheureusement remis à Nick Gillard une note de son médecin disant qu’il n’était plus autorisé à lever ses mains au-dessus de ses coudes en raison d’un problème sanguin ou cardiaque. Pour rappel, lorsque le film est sorti en 2005, l’acteur avait déjà 83 ans. Il est décédé 10 ans plus tard, en 2015, à l’âge de 93 ans.
Cependant, à ce stade, Nick Gillard avait déjà entièrement chorégraphié le duel entre Anakin (Hayden Christensen) et Obi-Wan (Ewan McGregor) d’un côté et le Comte Dooku de l’autre, au début du film, et a donc dû tout revoir compte tenu de l’état de santé de Christopher Lee.
“Je suis allé voir George et je lui ai dit : ‘Que veux-tu faire ?’ Et il m’a répondu : ‘Nous devons changer le combat.’ Et c’était un très bon combat.”
C’est à ce moment-là que John Knoll et Rob Coleman de la société Industrial Light & Magic (ILM), les meilleurs animateurs CGI du monde selon Nick Gillard, ont décidé de prendre les choses en mains : “Ils ont dit : ‘Nous aimerions nous en charger. Nous pensons que nous pouvons peut-être faire ses bras et son épée.’”
Dès lors, pendant ce duel, Christopher Lee a à peine bouger et ses bras et son sabre laser sont entièrement animés.
“Donc finalement, dans les combats qu’il a faits dans La Revanche des Sith, il n’a pas beaucoup bougé, du tout. Il se déplaçait comme ça et ses bras et son sabre laser sont en images de synthèse”, a révélé Nick Gillard. Et le résultat est tout simplement parfait – comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous :
Impressionnant, non ?
La prélogie Star Wars, ainsi que toute la saga, sont à retrouver en streaming sur Disney+.
Écoutez aussi les propos de Nick Gillard dans son interview ci-dessous :