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    Une première pour Romain Duris... Ce film a nécessité une préparation particulière pour l'acteur
    Thomas Desroches
    Thomas Desroches
    -Journaliste
    Les yeux rivés sur l’écran et la tête dans les magazines, Thomas Desroches se nourrit de films en tout genre dès son plus jeune âge. Il aime le cinéma engagé, extrême, horrifique, les documentaires et partage sa passion sur le podcast d'AlloCiné.

    Réalisé par Guillaume Senez, "Une part manquante" suit le combat d'un père campé par Romain Duris pour retrouver sa fille au Japon. À découvrir au cinéma.

    Six ans après Nos batailles, Romain Duris retrouve le réalisateur Guillaume Senez. Dans Une part manquante, l'acteur incarne un chauffeur de taxi au Japon à la recherche de sa fille dont il a perdu la garde depuis plusieurs années. Son combat rejoint celui d'un autre personnage, joué par Judith Chemla, qui lutte pour revoir son fils.

    Une part manquante
    Une part manquante
    Sortie : 13 novembre 2024 | 1h 38min
    De Guillaume Senez
    Avec Romain Duris, Judith Chemla, Mei Cirne-Masuki
    Presse
    3,3
    Spectateurs
    3,6
    Séances (213)

    Ce drame s'intéresse à un problème réel : la garde des enfants au Japon qui diffère en tous points du système français. Dans le pays, en cas de séparation, la justice n'autorise ni la garde partagée ni le droit de visite. Beaucoup de parents sont donc totalement privés de leurs enfants jusqu'à leur majorité.

    Le réalisateur estime à 150 000 le nombre d'enfants "enlevé.e.s" par l'un des deux parents au Japon et ce, chaque année. Pour construire l'histoire du film, le cinéaste et Romain Duris ont rencontré des personnes concernées, notamment Vincent Fichot, qui a fait une grève de la faim pendant les Jeux de Tokyo en 2021.

    Un fossé culturel

    Une part manquante met également en avant le fossé culturel entre la France et le Japon. Les parents français se sentent d'autant plus piégés qu'ils doivent lutter contre un système qu'ils jugent injuste.

    À l'écran, Romain Duris joue de nombreuses scènes en japonais. C'est la première fois que l'acteur incarne un personnage dans cette langue au cinéma. Avec l'aide d'une coach, il a passé plusieurs mois à apprendre le japonais. Si les dialogues français pouvaient être improvisés, ceux en japonais étaient bien écrits.

    "Son japonais était trop bon, s'amuse le réalisateur sur France Inter. Ce n'était plus le japonais d'un expatrié, si bien qu'il a fallu qu'il désapprenne tout et qu'il rajoute des erreurs grammaticales. Une fois immergé sur place, il a su choper des choses sur la langue et il nous a bluffés sur le plateau."

    Une part manquante de Guillaume Senez est à découvrir au cinéma.

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