Une femme en jeu, disponible depuis une dizaine de jours sur Netflix, continue d’attirer les spectateurs. Malgré les avis mitigés et l’approche qui divisent les spectateurs, le film qui raconte l’histoire vraie du tueur en série Rodney Alcala a pour but de mettre en avant ses victimes.
Le long-métrage est en effet raconté du point de vue Cheryl (joué par Anna Kendrick), une aspirante actrice qui accepte de participer à l’émission de rencontres The Dating Game (version US de Tournez Manège). Il montre également comment la parole des femmes n’a pas été considérée dans cette affaire et comment la misogynie systémique dans le pays a joué un rôle important.
Et c’est dans l’optique de rendre hommage à toutes les victimes de Rodney Alcala que le scénario d’Une femme en jeu a été écrit.
Une association d’aides aux victimes
Pour aller plus loin, Anna Kendrick a fait un geste fort en versant l’argent récolté à deux organisations américaines : le RAINN, qui se positionne contre les violences sexuelles et le National Center for Victims of Crime, un centre d’aide aux victimes de crimes de tous genres.
Dans l’interview visible ci-dessous, la réalisatrice et tête d’affiche du film explique avoir tourné Une femme en jeu de manière indépendante avec son équipe de production et de l’avoir ensuite présenté au Festival de Toronto en 2023, dans le but qu’un distributeur puisse acheter les droits de diffusion. C’est Netflix qui a gagné la bataille en déboursant la coquette somme de 11 millions de dollars.
Et en découvrant que son film allait remporter autant d'argent, Anna Kendrick à avoué s'être sentie "mal à l'aise" à d'idée de toucher une partie de cet argent, aux dépens des véritables personnes qui ont souffert dans cette affaire.
Le géant américain a en tout cas flairé le bon filon. Boosté par d’excellentes critiques de la presse, Une femme en jeu est l’un des films les plus vus actuellement dans le monde sur Netflix, juste derrière la comédie romantique Lonely Planet.