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    Pour Tarantino, il n'existe qu'une seule trilogie parfaite : "Elle fait ce qu'aucune autre n'a pu faire"
    Aude Mackau
    Aude Mackau
    Passionnée de cinéma, Aude a grandi dans les salles obscures tout en tombant amoureuse des séries à côté. Jonglant entre le petit et grand écran, elle se spécialise désormais dans tout ce qui fait l'actualité, de l'anecdote du passé à la dernière info sensationnelle à relayer.

    Le réalisateur s’est toujours déclaré fan de westerns, c’est donc sans surprise qu’il a opté pour une saga du genre, et pas n’importe laquelle...

    Si Quentin Tarantino avait X (anciennement Twitter), il est probable que sa page serait très similaire à celle de Stephen King : pleine de recommandations de films et séries qu’il a aimés. Le réalisateur d’Inglourious Basterds (2009) et de Pulp Fiction (1994) n’hésite jamais à faire l’éloge des titres qu’il considère comme spéciaux chaque fois qu’on le lui demande. Et cela inclut les sagas et, pour lui, il y en a une qui constitue la trilogie parfaite…

    Je pense qu’il n’y a qu’une seule trilogie qui fonctionne complètement et totalement au énième degré et c’est Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand”, a-t-il déclaré dans un épisode du podcast “Club Random” face à Bill Maher.

    Pour une poignée de dollars
    Pour une poignée de dollars
    Sortie : 1 mars 1966 | 1h 39min
    De Sergio Leone
    Avec Clint Eastwood, Marianne Koch, Wolfgang Lukschy
    Presse
    2,6
    Spectateurs
    4,2
    louer ou acheter

    Celle qu’on appelle la Trilogie du Dollar est le nom donné a posteriori à l’œuvre de Sergio Leone : les trois westerns spaghetti cités par Tarantino mettant en vedette Clint Eastwood – et la musique épique d’Ennio Morricone –, sortis respectivement en 1964, 1965 et 1966. Et si le réalisateur de Django Unchained évoque aussi la trilogie Toy Story, refusant de regarder le quatrième film, c’est la Trilogie du Dollar qui remporte ses faveurs absolues pour une raison très précise : les films ici se surpassent toujours.

    C’est la vision d’un seul réalisateur, Sergio Leone, à travers tous les films, mais le truc, c’est qu’elle fait ce qu’aucune autre trilogie n’a jamais été capable de faire. Le premier film est formidable, mais le deuxième film est tellement génial et porte toute l’idée sur une toile tellement plus grande qu’il oblitère le premier. Et puis le troisième, Le Bon, la Brute et le Truand, fait la même chose au deuxième et c’est ce qui n’arrive jamais. Vous verrez ce grand saut du premier au deuxième, et ils ne réussissent pas vraiment à faire le troisième. Vous savez, Mad Max, Mad Max 2 : Le Défi n’éclipse pas Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre.

    Une saga qui ne devait pas en être une

    Metro-Goldwyn-Mayer

    La saga suit le personnage d’Eastwood, “l’homme sans nom” qui tue des bandits, prend leur butin et établit son propre code moral lors d’un voyage à travers le Far West. Et pourtant, à l’origine, le premier opus ne devait pas avoir de suite, mais le succès fut tel aux États-Unis que le distributeur United Artists a vendu les trois films comme une seule histoire.

    Cela signifie que Sergio Leone n’a pas écrit les intrigues des trois volets comme s’ils n’en formaient qu’un, et bien qu’il ait fait appel aux mêmes acteurs, leurs personnages n’ont pas le même nom. Cela suppose également que les trois longs métrages peuvent être visionnés et exploités indépendamment. Serait-ce pour cette raison que la trilogie fonctionne si bien et est “la meilleure” pour Tarantino ? Peut-être, oui.

    La Trilogie du Dollar est à retrouver en VOD.

    Découvrez les propos de Quentin Tarantino dans la video ci-dessous :

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