Deux ans après Viens je t’emmène, son précédent film, Alain Guiraudie (L'Inconnu du lac) revient avec Miséricorde, sorti cette semaine dans nos salles obscures. Projeté en mai dernier au festival de Cannes, ce polar rural mâtiné de comédie, porté par Félix Kysyl et Catherine Frot, a été très bien reçu par la presse française. Sa moyenne de 3,9 sur 5 (sur AlloCiné, pour 34 supports) lui permet de se hisser à la première place des sorties de la semaine.
De quoi ça parle ?
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s'installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue...
Ce qu'en pense la presse :
Selon Cahiers du Cinéma :
"En philosophie, on qualifie d’horizontale l’immanence et de verticale la transcendance. Or cette horizontalité-là est sans doute une miséricorde, au sens que lui donne le dernier film, magistral, d’Alain Guiraudie." Par Élodie Tamayo - 5/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Chez Guiraudie, le désir, c’est comme les champignons : il pousse là où on ne l’attend pas, quand on ne s’y attend pas, et revêt des formes imprévisibles. Tandis que sa consommation s’avère tantôt fatale, tantôt divine, une chose est sûre cependant : ça germe sur la terre." Par Bruno Deruisseau - 5/5
Selon Elle :
"Un polar drôle et incisif." Par Françoise Delbecq - 4/5
Selon Konbini :
"Alain Guiraudie continue l'exploration de ses thèmes habituels, les liens entre la mort, le désir et la ruralité, dans un polar unique en son genre." Par Arthur Cios - 4/5
Selon Le Dauphiné Libéré :
"Cauchemar automnal dont le climat emprunte au cinéma de Claude Chabrol, posé sous les feuilles mortes d'un crime, Miséricorde ressemble à son héros indéchiffrable, mortellement dangereux, comme le désir sans tabou." Par Nathalie Chifflet - 4/5
Selon Libération :
"Subvertissant, sans avoir l’air d’y toucher, bon nombre de scènes archétypales du cinéma français (le dîner, l’interrogatoire…), Guiraudie annonce, sans grandes pompes, qu’un autre septième art est possible. Il est fait dans un geste tout à la fois tenu et décontracté, sourire aux lèvres (le film est très drôle) et angoisse latente au creux du ventre (...)." Par Laura Tuillier - 4/5
Selon Positif :
"Un film inclassable au charme amer et automnal." Par Vincent Thabourey - 4/5
Selon Première :
"Miséricorde est une farce spirituelle autant qu’un thriller psychologique où le surnaturel est d’autant plus fou qu’il se love dans un réalisme inquiétant. Un peu comme si Chabrol était revenu déguisé en Buñuel. Merveilleux." Par Thomas Baurez - 4/5
Selon Télérama :
"Un film perturbant et délirant, qui explore les mystères du désir." Par Louis Guichard - 4/5
Selon Nice-Matin :
"Habile réflexion sur le désir, voire l’attirance, surtout lorsque celle-ci n’est pas partagée, et délaissant – à l’exception de quelques plans – le côté cru qui le caractérisait, Alain Guiraudie signe une comédie mordante sur les relations humaines." Par Cédric Coppola - 3/5