Récompensé au dernier festival de Cannes, L’Histoire de Souleymane de Boris Lojkine (Camille) est sorti cette semaine dans nos salles obscures. Emmenée par la révélation Abou Sangare, cette plongée aussi réaliste que prenante dans l’univers des livreurs à vélo de Paris a conquis la presse française.
Affichant une moyenne de 4,1 sur 5 (pour 29 supports), L’Histoire de Souleymane est non seulement le meilleur long métrage de la semaine, mais se hisse également à la 10ème place des films les mieux notés de l'année 2024.
De quoi ça parle ?
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Télérama :
"Un thriller à couper le souffle." Par Guillemette Odicino - 5/5
Selon Bande à part :
"L’Histoire de Souleymane dessille le regard et aide à combattre l’indifférence. Un film important, essentiel même en ces temps de remous démocratiques." Par Anne-Claire Cieutat - 5/5
Selon La Voix du Nord :
"Un film fort, dont les choix esthétiques l’emmènent au-delà du constat documentaire et de la chronique sociale." Par Catherine Painset - 5/5
Selon Les Echos :
"Bouleversant, sans angélisme ni sensiblerie." Par Olivier De Bruyn - 5/5
Selon aVoir-aLire.com :
"Derrière le témoignage de Souleymane, non seulement un grand comédien est né, mais en plus, il rend avec ce film de Boris Lojkine toute la dignité et le secours que ces exilés de guerre méritent. L’histoire de Souleymane est une œuvre qui va droit au cœur." Par Laurent Cambon - 4/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Une œuvre aussi immersive que nécessaire, jamais donneuse de leçons ou maladroitement militante." Par Bap. T. - 4/5
Selon Les Fiches du Cinéma :
"Construit comme un thriller social, L’Histoire de Souleymane est une puissante réflexion documentaire doublée d’une bouleversante fiction humaniste." Par Antoine Corte - 4/5
Selon Première :
"Un grand film incarné par un immense acteur non- professionnel (comme 99% du casting à l’exception de Nina Meurisse, déjà héroïne de Camille), Abou Sangaré, lui-même, dans la vraie vie, en quête d’une régularisation qui lui a été refusée…" Par Thierry Chèze - 4/5
Selon La Croix :
"Une fiction à l’os, construite comme un documentaire, qui ne verse jamais dans la caricature ou la sensiblerie et portée par ses interprètes, tous non professionnels." Par La Rédaction - 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Le maintien d’un rythme trépidant (…), s’il fait une certaine efficacité dramatique, constitue aussi une limite. Le film ne dénonce la violence sociale qu’en la redoublant, enfermant et enfonçant son personnage dans les mailles serrées de la représentation." Par Romain Lefebvre - 2/5