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    "Le Dean Martin de la cantine..." : Michel Blanc chanteur, c'était en 1985 et c'était savoureux
    Aude Mackau
    Aude Mackau
    Passionnée de cinéma, Aude a grandi dans les salles obscures tout en tombant amoureuse des séries à côté. Jonglant entre le petit et grand écran, elle se spécialise désormais dans tout ce qui fait l'actualité, de l'anecdote du passé à la dernière info sensationnelle à relayer.

    Il nous a quitté hier à l’âge de 72 ans, mais Michel Blanc restera cet éternel comédien qui a marqué le cinéma français. Et comédien, oui, ça il l’était et pas seulement dans le monde du ciné mais aussi de la musique…

    D.R.

    Saviez-vous que Michel Blanc avait aussi enregistré un 45 tours dans les années 80, une chanson qui avait même figuré au Top 50 à l’époque ? Mais c’est de Michel Blanc qu’on parle donc “Le Mec Plus Ultra”, de son titre, est à prendre au second degré, et à carrément savourer ! Ça s’est passé un an après Marche à l’ombre, une chanson signée Gérard Presgurvic et Patrick Michel et le tour était joué – et cela a fait de lui le seul de la troupe du Splendid à l’avoir fait !

    Finalement, le mec plus ultra en question, c’est un autre de ses personnages, qui a été présenté à l’époque dans un texte (via Le Figaro) comme “le Dean Martin de la cantine, le Sinatra du bar-tabac” : voilà qui en dit long. Cette chanson, il l’a même interprétée sur les plateaux de télé et cette prestation, l’INA l’a évidemment gardée pour la postérité.

    Alors vêtu d’un smoking violet, il a chanté entouré de danseuses et choristes, se prenant pour un tombeur né par qui toutes les filles sont attirées : “J’viens boire un verre en passant, j’repars après les croissants”, vous voyez l’idée.

    C’est de l’or et on vous laisse découvrir cette performance dans la vidéo ci-dessous :

    Mais au-delà de cette parodie, Michel Blanc était surtout un passionné de musique, et de musique classique en particulier, lui qui jouait également du piano en plus de chanter.

    Côté musique d’ailleurs, on retrouve une bande de musiciens de renom à l’origine du titre, emmenée par le compositeur et batteur Manu Katché. Comme le soupçonne Le Figaro, les deux hommes s’étaient peut-être rencontrés sur le tournage de Marche à l’ombre alors que Manu Katché était l’époux de Sophie Duez. Aux claviers, il y avait Jean-Yves d’Angelo, au saxophone, Michel Gaucher, à la trompette, Kako Bessot, et à la guitare, Kamil Rustam.

    Pour la pochette du disque – le reflet de l’acteur dans un miroir avec une flûte à champagne à la main –, on est dans le décor du film Nuit d’ivresse (1986), adapté de la pièce de théâtre créée par Josiane Balasko et Michel Blanc du même nom l’année précédente.

    Michel Blanc en tombeur, ça donne donc ça : c’est rétro, kitsch et culte à souhait et l’homme en question va terriblement nous manquer.

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