Ça parle de quoi ?
Après avoir survécu au massacre d'Halloween perpétré par Art Le Clown, Sienna et son frère tentent de reconstruire leur vie. Alors que les fêtes de fin d'année approchent, ils s'efforcent de laisser derrière eux les horreurs passées. Mais au moment où ils se croyaient enfin à l'abri, Art refait surface, bien décidé à transformer Noël en un véritable cauchemar.
A qui recommande-t-on "Terrifier 3" ?
Vous n'êtes pas certains que ce nouveau film d'horreur vous convienne ? Vous hésitez avec un autre long métrage ? Si vous correspondez à quelques-unes de ces catégories, ou toutes, Terrifier 3 est fait pour vous.
Si vous avez plus de 18 ans…
Que le film soit de votre goût ou nom, impossible de faire autrement : plus encore que Terrifier 2, sorti dans nos salles en janvier 2023, frappé d'une interdiction aux moins de 16 ans, il vous faudra être majeur pour découvrir sa suite, interdite aux moins de 18 ans. Si vous êtes plus jeune, il va vous falloir patienter, ça n'est pas nous qui faisons les règles.
Si vous avez vu (et aimé) "Terrifier" et sa suite…
Évidemment, cela tombe sous le sens. Terrifier 3 étant, comme son titre l'indique clairement, le troisième volet de la saga horrifique entamée en 2016, il est plus que recommandé d'avoir vu les deux précédents. Pour savoir ce dont Art le Clown (David Howard Thornton) est capable, car cela va parfois au-delà de votre imagination, ou mieux connaître l'histoire de deux des personnages du récit.
Notamment Sienna (Lauren LaVera), héroïne du 2 qui fait son retour, toujours entourée d'une mystérieuse prophétie. Ou encore Victoria (Samantha Scaffidi), sur qui nous en dirons le moins possible. De manière générale, Terrifier 3 reprend là où le film précédent se terminait, donc rien que cet élément nécessite d'être à jour.
Si vous avez le cœur bien accroché…
Fin 2022, la nouvelle suivante traverse l'Atlantique : bon nombre de séances américaines de Terrifier 2 seraient marquées par des claquements de sièges, malaises et autres vomissements intempestifs. On peut prendre cette information au sérieux ou considérer qu'il s'agit, comme souvent, d'un épiphénomène monté en épingle à des fins marketing.
Mais les faits sont là : la saga Terrifier ferait presque passer les Saw pour des modèles de suggestion et de hors-champ dignes du Signes de M. Night Shaymalan. Car les films ne laissent rien à l'imagination du spectateur, quitte à ce que dernier reproche au réalisateur Damien Leone (également responsable des maquillages et prothèses sur lesquelles Art s'acharne) d'aller trop loin ou d'être complaisant.
S'il y a du changement dans Terrifier 3 (on y reviendra plus bas), ça n'est pas sur ce plan. Le cinéaste ne se met aucune limite et risque bien de provoquer des haut-le-cœur dès la longue séquence d'ouverture, entrevue dans le premier teaser du long métrage.
Si vous êtes allés sans mal au bout du visionnage des deux opus précédents, la séance devrait bien se passer. Sinon soyez prévenus, car cette suite est encore une boucherie qui rappelle à quel point la devise de Damien Leone est sans aucun doute "de l'Art et du cochon".
Si vous aimez les films de Noël…
Le sang qui coule par hectolitres, les membres arrachés, les scènes dégoûtantes… Tout ceci, on s'y attend face à un Terrifier. Qu'il s'agisse d'un film de Noël, un peu moins. C'est pourtant l'évolution de ce troisième opus, qui se déroule quelques semaines après la fin du précédent, dont l'action avait lieu pendant Halloween.
Un changement de saison qui, forcément, inspire Art. Et on vous laisse le soin de découvrir comment il décore un sapin. Ou plutôt avec quoi. Non content de confirmer son statut de croisement déglingo entre Harpo Marx et le Jim Carrey de The Mask, il se rapproche aussi d'un Gremlin, dans sa manière de venir parasiter les fêtes. Et on se demande déjà comment il va évoluer dans le prochain opus, auquel Damien Leone pense déjà.
En conclusion : si vous avez plus de 16 ans et le cœur bien accroché, vu et aimé toute la saga, et que les films de Noël sont votre péché mignon, Terrifier 3 est fait pour vous.