Après avoir été récompensé du prestigieux Grand Prix du Jury à la dernière édition du festival de Cannes, All We Imagine as Light de Payal Kapadia est sorti cette semaine dans nos salles obscures. Bénéficiant d'une moyenne presse de 3,8 sur 5, ce portrait pudique et subtil de trois amies a été très bien accueilli par la presse française. Il se hisse à la première place des meilleurs films de la semaine, devant Quand vient l’automne et The Outrun.
De quoi ça parle ?
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s'interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d'un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d'une liberté nouvelle.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Bande à part :
"Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes." Par Léo Ortuno - 5/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Une boucle parfaite qui sonde la capacité des êtres à sécher leurs larmes, à panser leurs plaies, sans oublier ni regretter pour qui et pour quoi battait leur cœur." Par Ludovic Béot - 5/5
Selon Le Parisien :
"Un film sans enjeux dramatiques forts, mais très sensible." Par Catherine Balle - 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Plutôt que de raconter des combats, All We Imagine as Light embrasse trois modalités de résistance : les courants puissants ne peuvent être détournés, mais sur les vagues par eux formées il reste loisible de surfer." Par Olivia Cooper-Hadjian - 4/5
Grand Prix du Festival de Cannes 2024, ce lumineux portrait féminin a ébloui la croisette
Selon Elle :
"Un formidable film de sororité, à la fois épuré et sensuel." Par Françoise Delbecq - 4/5
Selon Marianne :
"Délicat et sensuel." Par Olivier De Bruyn - 4/5
Selon Télérama :
"En entremêlant ainsi, subtilement, vie matérielle et états d’âme flottants, âpreté et sensualité, en faisant la part belle aux transports et à la balade, malgré la peur et la contrainte qui malmènent la sororité en fleur, ce kaléidoscope aux couleurs saturées touche." Par Jacques Morice - 4/5
Selon L'Obs :
"Les intentions sont louables : conter sur trois générations de femmes indiennes les rapports aux hommes et au désir, à la loi, à la justice et à la transgression. Mais la mise en scène enfonce un peu trop le clou." Par Isabelle Danel - 3/5