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    Les Evadés : faites pause à 7 minutes et 30 secondes, un savoureux détail caché vous attend !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    S'il a été un gros échec en salle à sa sortie, le bouche-à-oreille s'est chargé de réparer une cruelle injustice pour hisser "Les Evadés" au rang d'oeuvre culte. Le film de Frank Darabont comporte son lot de détails cachés, dont celui-ci, savoureux.

    Voilà déjà 29 ans que Les Evadés de Frank Darabont est sorti en France. Cette brillante adaptation de la nouvelle Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank, écrite par Stephen King et parue dans le recueil Différentes saisons, est devenue au fil des ans et par le bouche-à-oreille une oeuvre absolument culte. Depuis des années, elle culmine au sommet du classement des oeuvres notées sur le site Imdb. Sur AlloCiné, le film obtient une moyenne de 4,5 / 5, avec 64958 notes.

    Malheureusement, le film fut un gros échec au Box Office mondial à sa sortie. A l'international, il ne rapporta qu'un peu plus de 86000 $, et fit l'essentiel de sa carrière sur le sol américain, en récoltant 28,6 millions de $... Pour un budget de 25 millions $. En France, Morgan Freeman et Tim Robbins n'attirèrent que 219.879 curieux dans les salles obscures.

    Le film de Darabont comporte son petit lot d'easter eggs hommages. Comme par exemple le numéro de la cellule de Red (Morgan Freeman), qui est un clin d'oeil... à Shining ! Bien qu'aperçu très brièvement, lors d'une ronde des gardes, on peut voir qu'il s'agit de la cellule n°237, soit celui de la fameuse chambre hantée de l'hôtel Overlook dans le Shining de Stanley Kubrick.

    Le mugshot de Red !

    Une scène récurrente tout au long du film est que Red assiste à une audience de libération conditionnelle, pour déterminer s'il peut enfin être réhabilité et est apte à réintégrer la société. Une scène censée se dérouler tous les dix ans, qui permet aussi de mesurer le poids écrasant des années qui passent, dans ce pénitencier de l'enfer. Red sera finalement libéré après 40 années passées derrière les barreaux.

    Lors de ces audiences, un dossier reprenant le dossier carcéral de Red est exposé. Il montre le coup de tampon "rejeté", ainsi que diverses informations le concernant, dont une photographie de Red dans sa jeunesse, lorsqu'il a été mis en prison pour la première fois.

    La (première) séquence, en vidéo..

    Faites un arrêt sur images dans le film à 7min et 30 secondes, pour regarder la toute première photographie de son dossier..

    Columbia picturs

    Vous pensiez peut être qu'il s'agissait d'une photo quelconque ou même d'un Morgan Freeman effectivement jeune ? Presque ! La photo est en réalité celle d'Alfonso Freeman, le fils de l'acteur, qui joue également un détenu de la prison au début du film. Taulard de père en fils, pour de faux quand même.

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