Après Un Village français, Engrenages, Le Bazar de la Charité et HPI, dont la deuxième partie de la saison 4 est actuellement diffusée sur TF1, Audrey Fleurot sera de retour avec La Comtesse de Monte-Cristo, une série qui marquera ses débuts en tant que productrice.
C’est lors d’une rencontre avec les lecteurs du Parisien que l’actrice s’est confiée sur la suite de sa carrière, elle qui s’est lancée dans la production l’an dernier via sa société Bahia Blanca. Son but : raconter ses propres histoires et monter ses propres projets afin d’être présente pour “tout le process d’écriture, la direction artistique, choisir les acteurs, les réalisateurs”, comme elle l’avait précisé au Festival de la fiction de la Rochelle en 2023.
Et pour sa première production, la comédienne voit grand en se lançant dans une relecture du Comte de Monte-Cristo au féminin version série pour TF1 – et ce après la récente adaptation du roman légendaire avec Pierre Niney qui rencontre actuellement un énorme succès avec ses 8 millions d’entrées !
“En septembre 2025, je vais démarrer le tournage d’une série pour TF1 : La Comtesse de Monte-Cristo”, a-t-elle ainsi dévoilé. “J’ai trouvé une porte d’entrée, un éclairage très différent qui apporte une autre lecture. Quand la chaîne me l’a commandée, je me suis demandée si ce n’était pas un cadeau empoisonné de féminiser le personnage le plus adapté au cinéma. Mais ce roman est celui qui m’a le plus passionnée et la série avec Jacques Weber, avant celle avec Gérard Depardieu, a été mon premier choc à la télé. C’était gonflé de refuser. Il fallait trouver la bonne idée pour justifier une énième version.”
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Mais c’est surtout un nouvel angle de l’histoire qu’elle mettra en scène, une véritable relecture de l’œuvre que l’on connaît par cœur et qui devrait donc nous réserver quelques surprises.
“Dumas écrit à la ligne dans un journal, au fur et à mesure. Il n’a pas la vue d’ensemble d’où les digressions qui n’en finissent pas. Dans les adaptations, pour rationaliser économiquement, on a tendance à mettre en avant toujours un peu les mêmes épisodes alors, qu’en fait, on pourrait en choisir 1 000. J’ai trouvé une porte d’entrée, un éclairage très différent qui apporte une autre lecture. Pour une première production, on se lance dans une grande fresque.”
Et qui dit grande fresque dit grand budget : la série, dans laquelle elle jouera également, coûtera donc “très cher” et sera coproduite avec les équipes d’Itinéraire Productions (HPI). “Là, on va visiter des décors”, a-t-elle finalement conclu. Voilà qui promet.
En attendant de pouvoir découvrir ce projet ambitieux, Audrey Fleurot est à retrouver tous les jeudis dans la seconde partie de la saison 4 de HPI diffusée sur TF1.