De quoi ça parle ?
L’intrépide Léo, auto-proclamée « meilleure flic de la Riviera », apprend que son collègue et frère de cœur Ludo a été tué à Hambourg. Alors qu’elle veut découvrir la vérité, elle est contrainte par sa supérieure de laisser faire un superflic allemand.
Hors de question de laisser un "tocard en costume" enquêter, surtout lorsqu'elle découvre qu’il s’agit en fait de la séduisante et surentrainée Mélanie. Obligées de faire équipe, ces deux femmes aux caractères aussi explosifs qu'opposés ne se doutent pas que Nice fait face à une menace imminente et qu’elles sont plus liées qu’elles ne l'imaginent…
C’est avec qui ?
C’est un casting très chic, très choc et très girl power que propose Netflix avec Nice Girls (qui se prononce comme le nom de la ville). Alice Taglioni et Stéfi Celma jouent un duo de flics inédit qui doit répondre aux ordres de leur cheffe (un peu à l’ouest) campée par Noémie Lvovsky. Baptiste Lecaplain et Lucien Jean-Baptiste viennent compléter cette distribution très hétéroclite.
Ça mérite le coup d'œil ?
Si sur le papier, Nice Girls nous intéressait autant, c’est parce qu’il est co-écrit et réalisé par Noémie Saglio. Cette passionnée de comédies romantiques a collaboré par le passé avec Netflix sur Plan Coeur. Mais on lui doit aussi l’un des personnages de série les plus emblématiques de ces dernières années : La Connasse. C’est donc en connaissant son curriculum vitae loin d’être catastrophique qu’on se lance dans le visionnage de Nice Girls…
Ce qu’il nous promet ? De l’action, de l’humour et un duo burlesque dans un cadre de carte postale. Dès les premières minutes, on comprend que c’est un film qui ne cache pas son envie de se la jouer comédie à l’américaine. Mais malheureusement, rien ne fonctionne.
Alice Taglioni, bob sur la tête et bermuda en jean, est loin de convaincre dans ce registre. Ni gentille, ni méchante, elle campe un personnage lisse qui a bien du mal à faire transparaître son émotion. Quant à Stéfi Celma, si elle nous touche parfois, ses quelques scènes d’action sont malheureusement trop ridicules pour qu'on réussit à la prendre au sérieux.
A l’instar d’un Taxi, Nice Girls tourne la police en ridicule (et pas seulement), en mettant en scène une unité de bras-cassés avec des agents incapables d’utiliser correctement un ordinateur. Mais là où Gérard Pirès et les autres réalisateurs arrivaient à remonter la barre, c’était bien grâce à ses scènes de bolides dans la cité phocéenne, à son duo détonnant et à ses répliques cultes qui font encore rire aujourd’hui.
Avec des héroïnes auxquelles on a du mal à s’attacher et des personnages secondaires bien antipathiques, Nice Girls loupe malheureusement le coche et n’est pas la sympathique comédie estivale que l’on attendait d’elle...