De quoi ça parle ?
L'histoire de la toute première organisation de forces spéciales créée pendant la Seconde Guerre mondiale par le Premier ministre britannique Winston Churchill et un petit groupe de responsables militaires, dont l'auteur Ian Fleming.
Cette unité de combat ultrasecrète, composée d'une équipe hétéroclite de voyous et de francs-tireurs, entreprend une mission audacieuse contre les nazis en utilisant des techniques de combat tout à fait non conventionnelles et tout à fait "non gentleman".
En fin de compte, leur approche audacieuse a changé le cours de la guerre et a jeté les bases du SAS britannique et de la guerre moderne des opérations secrètes.
C’est avec qui ?
C’est un casting de qualité que nous propose Lionsgate avec Le Ministère de la sale guerre, distribué chez nous sur Prime Video. Réalisé par Guy Ritchie, véritable spécialiste de l’action, ce film d’espionnage nous raconte une histoire vraie relativement méconnue adaptée du roman de Damien Lewis Churchill’s Secret Warriors: The Explosive True Story of the Special Forces Desperadoes of World War II.
Et quand il s’agit de composer son casting, Ritchie fait toujours très fort. Pour la seconde fois, le réalisateur a choisi en lead la star bankable Henry Cavill. Ce dernier s’entoure d’Alan Ritchson (Reacher) et ses gros muscles, d’Alex Pettyfer (Numéro 4), Hero Fiennes Tiffin (After), Henry Golding (Crazy Rich Asians) ou encore Eiza Gonzalez (Le Problème à 3 corps) pour faire tomber les nazis.
Ça mérite le coup d'œil ?
Un film de braquage sur l’eau. C’est ainsi que l’on pourrait décrire en quelques mots Le Ministère de la sale guerre. Présenté à juste titre comme un mix entre Inglourious Basterds et Kingsman, le nouveau film de Guy Ritchie est moins un film historique qu’un divertissement dans sa forme la plus pure : attendez-vous à une avalanche d’action, de la violence assumée et des personnages bigger than life qui dépassent la ligne rouge plusieurs fois.
Un genre qui sied parfaitement à Henry Cavill. Si on le connaît sérieux, mutin voire ténébreux dans d’autres productions (Superman, The Witcher…), le comédien se révèle toujours derrière la caméra de Guy Ritchie, servi par des répliques incisives et l’humour anglais.
Déjà en 2015 dans Man From Uncle, il s’amusait dans le rôle d’un agent de la CIA. Ici, moustache saillante et langue tirée, il fait tomber les ennemis les uns après les autres tout en gardant le sourire.
Si vous n’aimez pas les films à la violence décomplexée, façon jeux vidéo, nous ne saurons vous conseiller celui-là. Les ennemis sont abattus les uns après les autres à coup de couteaux, d’armes lourdes, de pistolets et de tout autres objets utilisables. C’est sanglant, très sanglant.
Et surtout, aucune nuance n’est apportée dans les propos et dans l’action : cette bande de joyeux drilles ne brille pas forcément par son intelligence et ne peut compter que sur sa bravoure pour mener à bien sa mission.
Prime Video
Et à ce titre, l’acteur Alan Ritchson tire lui aussi son épingle du jeu. Révélé sur Prime Video grâce à la série Reacher, il excelle lui aussi dans les scènes d’action, là où Alex Pettyfer, Henry Golding et Hero Fiennes Tiffin se font au final un peu plus discrets. Eiza Gonzalez, seule actrice du film, arrive également à se démarquer.
Finalement, l’intrigue principale du long-métrage - la défaite des Nazis - passe au second plan puisqu’on se surprend à le regarder seulement pour la prestation d’une poignée d’acteurs. Mais si vous aimez l’absurdité, les comédies de guerre et les belles gueules, alors Le Ministère de la sale guerre est pour vous.
Et il vous attend sur Prime.
