De quoi ça parle ? Ancienne chasseuse de tornades, Kate est encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade lorsqu’elle était étudiante. Désormais, elle préfère étudier le comportement des tempêtes en toute sécurité depuis New York. Mais lorsque son ami Javi lui demande de tester un nouveau détecteur de tornades, elle accepte de retourner au cœur de l’action.
Elle rencontre alors le charmant et téméraire Tyler Owens, célèbre pour ses vidéos de chasse aux tornades postées sur les réseaux sociaux. Alors que la saison des tempêtes atteint son paroxysme, des tornades d’une ampleur sans précédent mettent leurs vies en péril.
Réalisateurs pressentis
Lee Isaac Chung a remplacé Joseph Kosinski à la mise en scène de Twisters. La raison ? Le projet prenait du retard, poussant le réalisateur de Top Gun Maverick à s'atteler à F1, conçu pour Apple TV+, avec Brad Pitt dans le rôle principal. Dan Trachtenberg, Travis Knight ainsi que le duo Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vaserhelyi ont ensuite été envisagés, avant que Lee Isaac Chung n'obtienne le poste.
Ce dernier s’est fait connaître avec le drame familial Minari en 2020, nommé plusieurs fois aux Oscars. C'est cependant son travail sur un épisode de The Mandalorian qui a convaincu les producteurs Kathleen Kennedy et Frank Marshall de le choisir pour être aux commandes de ce blockbuster.
Tornades 2.0
Twisters est une réécriture de Twister, réalisé par Jan de Bont, avec Helen Hunt et Bill Paxton. Déjà à l’époque, le film était produit par Steven Spielberg, d’après l’auteur de best-sellers Michael Crichton. C’est d’ailleurs la première version de 1996 qui aurait donné ses lettres de noblesse aux films catastrophes, comme le déclare Lee Isaac Chung :
"Tout à coup, les tornades étaient un spectacle cinématographique terrifiant grâce à des effets numériques novateurs et des météorologues ingénieux devenaient des héros téméraires de films d’action". Sorti en 1996, Twister a remporté un beau succès avec 495 millions de dollars au box-office international.
Warner Bros. Pictures & Amblin Entertainment
Inspirations prestigieuses
Pour la préparation de Twisters, le réalisateur s’est inspiré de French Connection (1971) et 60 secondes chrono (2000) pour les scènes de courses poursuites. Il a également souhaité montrer la même Amérique que celle de La Dernière séance de Peter Bogdanovich. Fan de Steven Spielberg — producteur exécutif du film, de surcroît — Lee Isaac Chung a également puisé dans Les Dents de la Mer ou La Guerre des Mondes des éléments pour figurer les phénomènes monstrueux qui menacent l’humanité.
16 films à voir au cinéma cet été : Alien Romulus, Deadpool & Wolverine, Le Comte de Monte Cristo...
Sécurité maximum
Le tournage de Twisters ayant démarré au printemps 2023, pendant la saison des orages et des tornades, la production a engagé un ancien météorologue militaire, Joel Martin, pour encadrer une équipe chargée de surveiller l’évolution de la météo en continu. Par ailleurs, des experts en matière de sécurité ont mis en place des protocoles censés boucler le tournage et mettre les quelques 400 personnes présentes sur le plateau à l’abri en cas de besoin.
Hommage aux origines
Twisters est émaillé de références à la première version, avec notamment le prologue, qui révèle un "Dorothy" 2.0, le système de capteur volant utilisé par les personnages d'Helen Hunt et Bill Paxton pour étudier les tornades.
En outre, la scène du champ de tournesols près de la maison de Kate renvoie également à un plan de la séquence paroxystique du premier film. Une démarche symbolique pour le chef décorateur Patrick Sullivan, car il avait contribué à planter un vrai champ de tournesols aperçu dans le premier opus. Cependant, pour cette nouvelle adaptation, l’équipe a préféré créer un champ de fleurs artificielles à partir de tuyaux de PVC et de feuilles peintes, car faire pousser des tournesols allait prendre trop de temps.
