Si vous pensez qu’il est incroyable, de nos jours, que l’on dépense la même somme d’argent pour promouvoir les films que pour les réaliser, vous allez être étonnés d’apprendre qu’en 1997, lors de la première du Monde Perdu, le département marketing de la saga Jurassic Park a dépensé 250 millions de dollars en marchandises, poupées, jeux vidéo et bandes dessinées – alors que le film n’a coûté que 73 millions de dollars ! Heureusement, tout cela a permis de récolter plus de 600 millions de dollars : ouf, sauvé !
Mais apparemment, le film en question n’aurait même pas dû exister : Michael Crichton n’avait absolument pas prévu d’écrire une suite au premier Jurassic Park, et ce n’est que lorsque le film de 1993 a été un succès qu’il a osé commencer à écrire un sequel. Le contrat stipulait alors que Steven Spielberg ne pourrait réaliser cette suite que si Crichton décidait de continuer la saga.
Une question qui reste en suspens
C’est ainsi que le scénariste a écrit le second volet qui contient cependant une lacune scénaristique étrange qui laisse encore les fans perplexes des décennies plus tard. En effet, à la fin du film, un navire fantôme arrive au port, s’écrasant sur la jetée, avec un T-Rex enfermé dans une cage à l’intérieur et, vraisemblablement, tous les membres de l’équipage sont morts. Mais comment sont-ils morts si le T-Rex était enfermé ?
La réponse doit sûrement se trouver dans les premières versions du scénario, la théorie des fans la plus répandue étant que le navire devait être infesté de vélociraptors qui auraient tué tout le monde. Cependant, à un moment donné, il a été décidé de mettre ces dinosaures de côté mais de conserver, pour une raison quelconque, le vaisseau fantôme. Cela n’a pas beaucoup de sens mais l’arrivée du navire et l’apparition du T-Rex qui s’échappe de sa cage et du bateau impressionnent visuellement et c’est peut-être ça qui compte finalement.
Redécouvrez la scène en question dans la vidéo ci-dessous :
Le Monde Perdu : Jurassic Park est à revoir en streaming sur Netflix et Prime Video.
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