Premier long métrage de fiction du réalisateur Jonathan Millet, Les Fantômes a été projeté en ouverture de la semaine de la critique du 77ème Festival de Cannes, où il a séduit le public de par son réalisme et son intensité. En salles depuis mercredi dernier, ce thriller d'espionnage emmené par Adam Bessa a été très bien accueilli par la presse française, puisque sa moyenne est de 4 sur 5 (sur AlloCiné, à la date du vendredi 5 juillet et pour 31 supports).
De quoi ça parle ?
Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau.
Inspiré de faits réels.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Le Journal du Dimanche :
"Un premier long métrage stupéfiant de maîtrise, d’intelligence et de subtilité." Par Stéphanie Belpêche - 5/5
Selon Le Point :
"Avec un sens consommé de la structure dramatique, Jonathan Millet réussit un suspense au cordeau en même temps qu'une étude mélancolique et profonde des traces que laisse le trauma sur la personnalité. La naissance d'un cinéaste à suivre absolument." Par Florence Colombani - 5/5
Selon CinemaTeaser :
"Une maîtrise de chaque instant pour l’un des premiers films les plus impressionnants vus depuis longtemps." Par Aurélien Allin - 4/5
Selon Dernières Nouvelles d'Alsace :
"Ce premier film à la fois puissant et sans concession, frappe par son approche sensible des traumatismes du totalitarisme." Par Nathalie Chifllet - 4/5
Selon Le Monde :
"Homme de l’ombre, solitaire et hanté, Hamid accapare tout le film, qui, suspendu à son souffle, aux bruits qu’il écoute, aux indices qu’il recoupe, diffuse une angoisse sourde et grandissante à laquelle les choix de réalisation (cadre serré, sons amplifiés et déformés, approche sensorielle) ne nous permettent pas d’échapper." Par Véronique Cauhapé - 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Un premier film brillant et empathique qui retrace la traque d’un ancien criminel de guerre syrien par l’une de ses victimes." Par Maud Tenda - 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Sonder cette matière bouillonnant sous un crâne (désir de justice, violence encaissée, plaies à demi refermées : la douleur-fantôme, en somme) sans percer la surface et en se tenant à l’extérieur : si elle s’estompe un peu une fois l’adversaire enfin dévisagé, cette foi dans la possibilité de tout miser sur le dehors d’un visage est le fil singulier par lequel Les Fantômes est maintenu sous tension." Par Yal Sadat - 3/5
Selon L'Obs :
"Tout concourt à l’immersion totale du spectateur dans cette quête terrible. Tendu, tenu, les Fantômes est aussi fascinant que poignant." Par Isabelle Danel - 4/5