Révélée par la série Un gars, une fille, Alexandra Lamy a souvent rimé avec "comédie". C'est d'ailleurs dans ce registre qu'elle a participé à l'un des plus gros succès de l'année 2023 en salles, Alibi.com 2 (4 277 971 entrées), dans lequel elle tenait un petit rôle.
Réalisé par l'auteur de bande-dessinée Mathieu Sapin, Le Poulain n'a pas attiré autant de spectateurs, et c'est bien dommage car cette comédie située dans le milieu de la politique brillait par son intelligence et son mordant.
Sa rediffusion sur TF1 Séries Films ce mardi 9 juillet nous permet de faire le point sur les prochains projets de son interprète principale, que l'on reverra au cinéma en novembre.
Mis en scène par Eric Besnard (Les Choses simples, Délicieux), Louise Violet ne sera pas une comédie mais un drame historique qui se déroule à la fin du XIXè siècle.
Au sein du village de campagne dans lequel cette institutrice jouée par Alexandra Lamy doit imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Mais cette mission ne la rend populaire ni auprès des enfants ni auprès des parents.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, en lisant le synopsis, Louise Violet n'est pas tiré d'une histoire vraie. Mais nul doute qu'il s'inspire de faits similaires survenus à la même époque.
Comme dans Délicieux, Eric Besnard se base sur une réalité historique pour donner naissance à une fiction en se focalisant sur la province. Et ainsi, à nouveau, se pencher sur ce qui fait l'identité de la France, comme il l'expliquait pendant la promotion de son film sorti en septembre 2021.
Même si nous n'en avons pas encore vu la moindre image, au-delà de la seule photo dévoilée à ce jour, Louise Violet semble s'inscrire dans la même démarche, pour parler d'éducation et d'école. Ce n'est alors pas un hasard si sa sortie est prévue le 6 novembre, juste après les vacances scolaires, histoire de rester dans le thème.
Avant cela, vous pourrez retrouver l'actrice en vidéo à partir du 3 septembre dans La Promesse verte, drame sorti dans nos salles en mars dernier. Et qui nous rappelait, déjà, que son nom n'était plus automatiquement synonyme de comédie.