Julien Monnier a un sérieux problème. Il a beau être un conseiller conjugal brillant, il n'arrive pas à garder une femme dans sa vie plus de deux semaines. Et pour cause, depuis son plus jeune âge, Julien porte la poisse à toutes les femmes qui s’éprennent de lui. Joanna Sorini va vite l'apprendre à ses dépens le jour où elle le croise…
Ce pitch assez génial, c'est celui de la comédie romantique La Chance de ma vie, emmenée par Virginie Efira, dans l'un de ses tout premiers rôles, et François-Xavier Demaison.
Une idée de départ venue au scénariste Luc Bossi à partir d'une anecdote racontée par un ami, qui avait fait un excès de vitesse. "Sa femme avait proposé de dire que c’était elle qui conduisait, pour qu’il ne perde pas de points, et elle avait eu des soucis avec la police", raconte-t-il. "Cela m’a donné l’idée d’un homme qui porte la poisse à la femme qu’il aime…"

Avec son rythme sans temps morts, ses gags qui font mouche et ses comédiens attachants (outre le charmant duo Efira/Demaison, les seconds rôles Thomas Ngijol, Francis Perrin et Elie Semoun sont excellents), La Chance de ma vie (qui a un point commun avec la série Les Bracelets rouges) est une comédie romantique assez irrésistible.
Trépidant, ce film nourri de références anglo-saxonnes et américaines sort des sentiers battus de la comédie sentimentale traditionnelle en changeant régulièrement de ton, offrant ainsi une grande variété d’ambiances, de situations et de sentiments.
"Je viens d’un pays où il est très difficile de se prendre au sérieux"
Prix du Meilleur film et de la Meilleure actrice au Festival de la Comédie de Monte-Carlo, La Chance de ma vie offre à Virginira Efira l'occasion de déployer son talent comique.
"C’est un rythme qui me plaît et dans lequel je me sens bien", déclare la comédienne. "Je n’ai pas peur de jouer, je ne suis pas cramponnée à une image qu’il ne faudrait jamais écorner. La comédie demande un premier degré et j’adore m’y jeter. En tant que ressortissante belge, je viens d’un pays où il est très difficile de se prendre au sérieux. C’est dans nos gènes, dans notre culture."
Ce soir sur France 2 à 21h10