Si ça n'est pas encore fait, ça n'est qu'une question de jours : La Famille Bélier et ses 7 699 735 entrées va voir Un p'tit truc en plus lui passer devant. Puis ce sera au tour du Cinquième élément, du Gendarme de Saint-Tropez, d'Un Indien dans la ville, des Visiteurs 2, des Choristes, d'Amélie Poulain…
Bref, le mot "phénomène" n'est pas de trop pour parler de la comédie d'Artus, qui met en scène une dizaine d'acteurs handicapés et a tout pour finir l'année 2024 au sommet du box-office. Sans trembler. Et son fabuleux destin va également se poursuivre en-dehors de nos frontières, comme nous l'explique un article signé Variety.
Selon le média américain, le long métrage a déjà rapporté la bagatelle de 50,7 millions d'euros dans les salles hexagonales. Et il s'apprête à faire grossir son pactole en Suisse, au Canada et au Benelux (Belgique - Pays-Bas - Luxembourg), qui l'avaient déjà acheté avant sa sortie.
Ainsi qu'en Allemagne, Italie, Australie, Russie, Israël, Scandinavie et au Portugal, qui en ont acquis les droits de distribution. En attendant la Grande-Bretagne, le Japon, l'Amérique latine, la Corée, la Chine, l'Europe de l'Est, l'Afrique, le Moyen-Orient et les États-Unis, avec qui des discussions sont en cours sur ce plan.
Un piccolo extra in più ?
Mais, comme souvent avec un tel phénomène, certains pays ne vont pas se contenter de le projeter chez eux : ils comptent aussi le refaire à leur sauce. Comme l'Italie, qui a déjà obtenu les droits d'un remake. Ou bien encore l'Allemagne, la Russie, l'Espagne et la Chine, dont les offres sont à l'étude.
Ce n'est pas pour autant que cela va aboutir, car le remake américain du Dîner de cons n'est sorti qu'en 2010 quand celui de Bienvenue chez les Ch'tis est tombé à l'eau. Mais la possibilité est désormais là, et le parcours d'Un p'tit truc en plus n'est pas prêt de s'arrêter.
Il faut juste lui souhaiter une réussite plus proche de celle de La Famille Bélier (dont le remake américain, CODA, a remporté l'Oscar du Meilleur Film en 2022) que de Bienvenue chez les Ch'tis, dont la relecture italienne, a été jugée très ratée par les rares personnes à l'avoir vue en France.