Après l'impressionnant film musical Annette, Leos Carax revient avec C’est pas moi. Moyen métrage de 42 minutes initialement destiné au musée George Pompidou, ce projet, plus personnel, répond à une question aussi existentielle que vertigineuse : "Où en êtes-vous Leos Carax ?".
Sorti cette semaine dans nos salles obscures, C’est pas moi a été bien accueilli par la presse française puisque sa moyenne est de 3,7 sur 5 (sur AlloCiné, à la date du vendredi 14 juin et pour 18 critiques), devançant le thriller avec Kristen Stewart Love Lies Bleeding et le documentaire carcéral Tehachapi.
De quoi ça parle ?
Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le musée Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question : Où en êtes vous, Leos Carax ? Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui, son monde. Je sais pas. Mais si je savais, je répondrais que…
Ce qu'en pense la presse :
Selon Le Monde :
"Le cinéaste fait son introspection dans un film de montage où il déploie largement son imagination sensorielle." (Jacques Mandelbaum) 5/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"C’est pas moi documente le vertige d’un cinéaste jouant avec des images qui perdent leur sens, décharnées. On n’en voit plus que l’envers, la fabrication sur fond de ténèbres. Où en est-il, Leos Carax ? Il pleure et rit dans un grand nulle part, là où il fait tout noir." (Yal Sadat) 4/5
Selon L'Obs :
"L’essai transgressif et déchirant de l’héritier spirituel de Godard." (Nicolas Schaller) 4/5
Selon La Croix :
"Avec ce moyen métrage de 41 minutes, Leos Carax rend hommage à l’un de ses maîtres, Jean-Luc Godard, tout en se livrant à un essai introspectif en forme de collage d’images qui balaie sa carrière et ses inspirations." (Céline Rouden) 4/5
Selon Les Fiches du Cinéma :
"Portrait de l’artiste en Capitaine Nemo génial, hanté et asocial, autant que visite de son Nautilus mental, C’est pas moi est — dans une forme godardienne — un concentré de Carax, drôle, inventif, gonflé, touchant, et par là-même constamment stimulant." (Nicolas Marcadé) 4/5
"D’une beauté à couper le souffle" : noté 3,8 sur 5, c'est le meilleur film de Leos Carax
Selon Libération :
"Surplombé par le fantôme de son idole, Jean-Luc Godard, le moyen métrage du cinéaste est ponctué d’images mélancoliques, de visages familiers et d’extraits de home movies émouvants." (Laura Tuillier) 4/5
Selon Première :
"Le cinéaste s’émeut que les images, comme nos yeux, ne clignent plus. Son film cligne bien. Poétique et généreux. Et par le jeu d’un montage incroyablement touffu et limpide, s’opère un vertige. C’est pas moi, c’est bien lui." (Thomas Baurez) 4/5
Selon Sud Ouest :
"Leos Carax revisite son œuvre sans solennité. Il préfère la légèreté, l’allusion. Par exemple en faisant danser la marionnette de son long métrage Annette sur Modern Love, de David Bowie, musique d’une scène-culte de Mauvais sang. Il parle avec profondeur du cinéma, du pouvoir des images. Attention, nous dit-il, le regard a besoin de se reposer !" (Julien Rousset) 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Dans ce film peuplé de fantômes, la culpabilité est l’un des ressorts. Culpabilité d’un siècle. Culpabilité de certains hommes. De ces coq-à-l’âne post-godardiens entre l’histoire, les images et l’intime surgit une enfant-marionnette. Annette. Encore." (Jean-Marc Lalanne) 3/5
Selon Le Figaro :
"40 minutes qui mêlent extraits de ses propres films, histoire intime et grande Histoire (...), calembour douteux et sentence prétentieuse. C'est pas moi ? Carax n'assume même pas." (E.S.) 1/5