Une fable humaniste chargée de compassion
Après des années d’addiction, Sylvia (Jessica Chastain) mène une vie simple et millimétrée, rythmée par sa fille, son travail et ses réunions des alcooliques anonymes.
Mais un soir, cette routine vole en éclats lorsqu’elle est suivie jusqu’à chez elle par un homme. D’abord inquiète, Sylvia comprend que l’inconnu souffre de démence. Atteint de graves troubles de la mémoire, Saul (Alexander Sarsgaard) va pourtant nouer avec elle une relation de confiance, qui va permettre à Sylvia de faire la lumière sur son propre passé et d’exorciser ses démons…
“Deux acteurs en état de grâce”
En salle le 29 mai, Memory figure d’ores et déjà parmi les films les plus attendus de l’année. Et pour cause : nommé pour le prestigieux Lion d’Or de la 80e édition de la Mostra de Venise, couronnée d’une Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine pour la performance de Peter Sarsgaard, le nouveau long-métrage de Michel Franco (Les Filles d’avril) a été l’objet des critiques les plus élogieuses de la part de la presse internationale.
Ainsi, Deadline reconnaît la “performance complexe et habitée” de Jessica Chastain, tandis que Next Best Picture félicite un Peter Sarsgaard “plus magistral que jamais”. The Hollywood Reporter, de son côté, souligne l’incarnation des “deux acteurs, en état de grâce”.
Outre ces prestations remarquables, la bande-annonce de Memory laisse entrevoir la délicatesse d’un récit humaniste chargé de compassion et de tendresse pour les individus marginalisés. Regroupés autour de leurs failles, les deux protagonistes du long-métrage ne semblent briller que plus fort dans la grisaille moderne et sociale, illuminés par leurs interprètes et le travail d'orfèvrerie de Michel Franco.
Pépite d’espoir et de tendresse, Memory est à découvrir en salle dès le 29 mai.