Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie...
Pas plus tard qu'au début de ce mois, on apprenait avec bonheur que Vin Diesel va -enfin !- très prochainement se replonger dans les (més)aventures de l'anti-héros nyctalope Riddick pour un quatrième film, dix ans après le dernier opus réalisé par son fidèle acolyte depuis ses débuts, David Twohy.
C'est que, depuis 2000 et la sortie de Pitch Black, la communauté de fans du personnage n'a jamais cessé de se développer, pour la plus grande joie de son interprète principal. On peut lui reprocher beaucoup de choses, et notamment un ego absolument surdimensionné.
Reste qu'il faut rendre hommage à l'acteur de Fast & Furious pour porter depuis toutes ces années cette franchise à bout de bras, au point même d'avoir carrément hypothéqué sa maison pour pouvoir faire Riddick. C'est tout à son honneur : de la SF pour adulte estampillée "label indépendant", dans un paysage hollywoodien de plus en plus ravagé par les productions formatées.
Si certains ont pu critiquer Riddick, parce que le film n'était selon eux rien de plus finalement qu'un Pitch Black 2.0, on loue pour notre part ce savoureux film de SF de série B, à la fois ambitieux et modeste, entre un Vin Diesel toujours aussi avare de mots et pince-sans-rire face à une bande de mercenaires logiquement armés jusqu'aux dents qui ne rêvent que de mettre sa tête au bout d'une pique. Avec une mention toute particulière à Katee Sackhoff, qui, entre les gros bras de Dave Bautista, Karl Urban et Bokeem Woodbine, ne s'en laisse pas compter.
Riddick, à voir (ou revoir !) sur Prime Video.