Adapté de la saga littéraire de science-fiction de 7 tomes, nommée Lorien Legacies, de Jobie Hughes et James Frey (sous le pseudonyme collectif de Pittacus Lore), Numéro quatre était un gros projet. Le studio DreamWorks comptait effectivement en faire une saga cinématographique, comme l’avait déclaré l’un des scénaristes du film, Marti Noxon, à Collider en janvier 2011.
Aujourd’hui, l’idée est relancée. En effet, lors d’une récente interview accordée à Comic Book Movie, James Frey en personne a fait un point sur l’état actuel de sa franchise Lorien Legacies – et c’est plutôt prometteur.
Plus d’une décennie après les débuts en salles du film Numéro quatre, le co-auteur de la saga littéraire a confirmé que le producteur Neal Moritz travaillait actuellement sur un reboot de son roman de science-fiction de 2010 et ce, aux côtés des géniaux showrunners Alfred Gough et Miles Millar (Smallville, Mercredi), qui avaient aussi co-signé le scénario du film original.
“Neal Moritz est en train de produire une version écrite par les auteurs originaux, qui viennent de réaliser Mecredi”, a-t-il déclaré. “Donc, nous sommes en train d’y travailler et je ne peux pas dire si cela sera réellement réalisé ou non, mais j’ai des gens formidables avec qui je travaille et qui essaient d’y parvenir, c’est sûr.”
Un “échec” et pourtant
Première production cinématographique de DreamWorks Pictures à être diffusée par Touchstone Pictures, dans le cadre d’un accord de distribution avec Disney, Numéro quatre avait pourtant tout pour réussir : à la production, Michael Bay et Steven Spielberg, à la réalisation, D.J. Caruso, et en tête d’affiche un jeune acteur prometteur du nom d’Alex Pettyfer (que l’on a pu voir ensuite dans Magic Mike et que l’on découvrira bientôt aux côtés d’Henry Cavill dans le très attendu The Ministry of Ungentlemanly Warfare de Guy Ritchie). À ses côtés, un Timothy Olyphant adoré (Justified) ou encore une Dianna Agron qui était alors au sommet de sa popularité grâce à son rôle de Quinn dans la série Glee.
Touchstone Pictures
Le film mettait aussi en scène Teresa Palmer (Warm Bodies, A Discovery of Witches), Jake Abel (Supernatural, Percy Jackson : La mer des monstres), Kevin Durand (X-Men Origins: Wolverine) et Callan McAuliffe (The Walking Dead).
Ajoutez à cela un budget estimé entre 50 et 60 millions de dollars selon le Hollywood Reporter et il ne manquait plus que le succès. Et si les chiffres au box office ont été plutôt bons à l’international, le long métrage ayant rapporté 149,9 millions de dollars dans le monde entier, les studios espéraient plus – surtout localement. Avec ses 55 millions de dollars de recettes sur le sol américain, c’était l’échec. Et puis, les mauvaises critiques sont tombées.
En 2018, au micro d’AlloCiné, le héros du film Alex Pettyfer était d’ailleurs revenu sur cet “échec”. “Je pense que les films américains s’intéressent surtout aux recettes sur leur sol. Numéro quatre n’a rapporté que 55 millions ce qui n’est pas bon pour un budget de 60. Je pense donc que de façon locale c’est un échec et de cette façon, je comprends ce qu’ils veulent dire par ‘échec’.”
De quoi ça parle ?
Publié en 2010, Numéro quatre (I Am Number Four de son titre original) est donc basé sur le premier tome de la série Lorien Legacies.
Tout commence avec John Smith (Alex Pettyfer), un adolescent tout sauf ordinaire : il est en effet l’un des neuf survivants super-puissants d’une race extraterrestre qui a échappé aux méchants Mogadoriens en se réfugiant sur Terre. Mais ses ennemis sont prêts à tout pour le détruire. Trois sont déjà morts. Il est le numéro quatre. Changeant perpétuellement d’identité, John, accompagné d’Henri (Timothy Olyphant), son protecteur, ne reste jamais longtemps dans la même ville.
Touchstone Pictures
Dans la petite ville de l’Ohio où il vient de s’installer, des événements inattendus viendront bientôt changer sa vie. De son premier amour à la découverte de ses incroyables aptitudes, il va aussi se lier à des personnes qui partagent son fascinant destin…
En attendant un potentiel reboot, Numéro quatre, l’original, est à disponible en VOD.