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    Oubliez les clichés américains : "le quotidien d'un négociateur, c'est plutôt des situations sociales et sociétales"
    Lucie Reeb
    Lucie Reeb
    -Journaliste séries
    Passionnée de séries depuis son plus jeune âge, elle regarde de tout, mais garde une place particulière dans son cœur pour les séries pour ados.

    La nouvelle série de TF1 s'affranchit des clichés véhiculés par les fictions US : quelle a été l'approche des créateurs du "Négociateur", emmené par François-Xavier Demaison ?

    Dans Le Négociateur, la nouvelle série policière de TF1, Antoine Clerc, campé par François-Xavier Demaison, doit, à chaque épisode, désamorcer une situation de prise d’otages.

    Cet ancien négociateur de la BRI, qui avait décidé de changer de vie après une intervention qui s’était mal passée, a en effet repris du service après s’être retrouvé pris en otage avec sa fille dans une banque.

    Depuis, il fait équipe avec Hélène Banier (Jeanne Bournaud) au sein du RAID. Tout les oppose : autant il est ouvert et sur-empathique, autant elle est verrouillée et psychorigide. Ils vont devoir apprendre à travailler ensemble s’ils espèrent mener à bien leurs missions périlleuses.

    Les cas sont-ils adaptés d’histoire vraie ?

    Au cours des six épisodes de la première saison du Négociateur, les deux héros sont confrontés à plusieurs profils de preneur d’otage. De l’homme surendetté à l’agriculteur désespéré en passant par la mère en quête de vérité, chaque épisode explore une problématique au plus près de l’actualité.

    Et si les situations dépeintes dans Le Négociateur n’ont jamais existé, les scénaristes et la production ont eu à cœur de proposer des personnages qui rencontrent les mêmes problèmes que la population française.

    Je ne me suis pas vraiment inspiré de faits réels, mais je suis journaliste de formation, donc j'ai toujours un regard de journaliste”, a ainsi expliqué Alexandre Amiel, le producteur de la série lors d’un point presse.

    Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un regard sur la société et de m'inspirer parfois de faits réels. Par exemple l'agriculteur qui se retranche, je ne sais pas si ça vraiment eu lieu pendant la vache folle par exemple, mais si ça n'a pas eu lieu, ça aurait pu arriver.”

    Des histoires au plus proche des problèmes de société

    Les scénaristes du Négociateur se sont donc inspirés de faits de société car, dans le monde réel, les négociateurs ne sont pas tous les jours en train de travailler avec les terroristes, comme nous l’a expliqué Alexandre Amiel.

    A la télévision, nous voyons des moments de tension extrême et du terrorisme. Mais le quotidien d'un négociateur, c'est plutôt des situations sociales et sociétales”, a-t-il confié. “C'est ce qu'on a fait dans la série avec cet agriculteur qui se barricade, ou encore l'homme qui prend en otage sa femme et sa fille."

    "Il y a beaucoup de situations qui racontent la société française, qui sont plus des drames familiaux que des drames politiques. L’image naturelle du négociateur dans une série américaine est souvent liée au terrorisme. Ici, nous voulions entrer dans la vie des gens avec des faits de société.”

    Retrouvez deux épisodes inédits du Négociateur ce lundi 1er avril à partir de 21h10 sur TF1.

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