Dans la Grande-Bretagne médiévale, le roi Arthur de Camelot a consacré sa vie entière à bâtir un royaume de paix, de justice et de prospérité. Après avoir livré maintes batailles aux côtés de ses fidèles chevaliers de la Table Ronde, sa tâche semble enfin achevée, et il aspire désormais à épouser la dame Guenièvre de Léonesse, dont les terres sont menacées par l'impitoyable Méléagant, ancien allié renégat de Camelot.
Au même moment, un vagabond du nom de Lancelot met à profit son exceptionnel talent de bretteur pour gagner sa vie en remportant des duels à l'épée, de village en village. Lorsque les hommes de Méléagant prennent en embuscade le convoi de Guenièvre juste sous ses yeux, il décide d'intervenir.
Des chorégraphies impeccables
Assez injustement oublié et plutôt sévèrement noté (il a obtenu une moyenne de 2,23 étoiles sur 5 sur AlloCiné), Lancelot, le premier chevalier mérite incontestablement une deuxième chance.
Qu'on lui reproche son scénario trop prévisible, sa romance un peu trop mièvre ou son traitement trop hollywoodien de la légende arthurienne, ce divertissement de qualité est avant tout un spectacle efficace et solide, doté de qualités dont le nombre surpasse aisément celui de ses quelques failles.
Réalisé par Jerry Zucker (que l'on connaît pour avoir cosigné le mythique Y a-t-il un pilote dans l'avion, mais aussi le mémorable Ghost, comme quoi il n'est pas interdit de varier les plaisirs à Hollywood), Lancelot peut notamment compter sur des séquences de batailles épiques et surtout sur des chorégraphies impeccables en ce qui concerne les combats à l'épée.
Columbia Pictures
Un casting première classe et une musique inoubliable
Dès sa séquence d'introduction et jusqu'à ses dernières passes d'armes, le film ravira ainsi les amateurs de fines lames, quel que soit leur âge.
Au-delà de ses réjouissantes scènes d'action, Lancelot bénéficie d'un casting quatre étoiles, puisque le protagoniste du film est interprété par Richard Gere et le roi Arthur par Sean Connery lui-même. Pour compléter ce duo déjà très enthousiasmant, la reine Guenièvre est incarnée par Julia Ormond et le cruel Méléagant par Ben Cross.
Enfin, impossible d'omettre ce qui constitue peut-être la principale qualité du long métrage : sa majestueuse et magnifique bande originale, composée par un Jerry Goldsmith au sommet de son art.
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