La série Avatar s'apprête à déferler sur Netflix. La plateforme s’est attaquée à l’adaptation en prise de vues réelles du dessin animé Nickelodeon, diffusé entre 2005 et 2007. Elle met en scène Aang, un garçon d'une douzaine d'années, qui est libéré après un siècle des glaces par deux jeunes membres de la tribu de l'eau du pôle sud.
Une destinée hors du commun l’attend : il est l'Avatar. Depuis que le monde est monde et comme toutes ses vies antérieures, il est une sorte de "chance", chargé de garantir l'équilibre entre les maîtres des quatre éléments.
Avant que Netflix ne porte à l’écran les aventures du maître des quatre éléments, le réalisateur M. Night Shyamalan s’était essayé à l’exercice. Nous sommes en 2010 lorsque sort sur nos écrans, Le Dernier maître de l’air. Les fans et critiques sont alors unanimes : c'est une catastrophe industrielle et surtout l’exemple parfait de ce qu’il ne faut pas faire dans une adaptation.
“Des décisions ont été prises et elles n’étaient pas bonnes”
Cette erreur de parcours dans la filmographie de M. Night Shyamalan aura permis aux équipes de la série Netflix de ne pas faire les mêmes erreurs. Même si cela n’a pas empêché des désaccords en interne qui ont mené au départ des créateurs du programme original. Chacun tenait absolument à rendre hommage à l'œuvre de base.
Ce qu’ont confirmé plusieurs acteurs d’Avatar, lors de l’avant-première : “Tout comme les fans, j’ai été déçue par le film. Mais c’est l’exemple parfait de ce qu’on ne veut pas faire. Le dessin animé est tellement bien, nous avons essayé de lui donner l’adaptation qu’elle mérite.” a fait savoir Kiawentiio (Katara), fan du programme depuis sa tendre enfance.
Mais c’est l’interprète du général Iroh (Paul Sun-Hyung Lee), qui va beaucoup plus loin dans l’analyse : "Le choix des acteurs ne me convenait pas, c’était même blessant, d’un côté. Non pas qu’ils étaient mauvais, loin de là. Personne n’a envie de faire une mauvaise adaptation ou d’offenser des fans, mais des décisions ont été prises et elles n’étaient pas les bonnes”.
Un casting 100% asiatique
Le film de Shyamalan a en effet été accusé de whitewashing en castant des acteurs blancs pour jouer des personnages asiatiques : Noah Ringer en Aang, Nicola Peltz Beckham en Katara ou encore Jackson Rathbone en Sokka… Un aspect qui a été corrigé dans la série Netflix.
Même si on ne sait pas encore si elle est de bonne facture, Avatar fait le choix de mettre en scène un casting 100% asiatique, composé de jeunes talents et de visages connus (comme celui de Daniel Dae Kim). Les abonnés feront la connaissance dès le 22 février du trio principal interprété par les prometteurs Gordon Cormier (Aang), Kiawentiio (Katara), Ian Ousley (Sokka).