Nommé à cinq reprises aux Oscars, La Zone d'intérêt, quatrième film de Jonathan Glazer (après Sexy Beast, Birth et Under The Skin) a également fait sensation lors de la 76ème édition du Festival de Cannes, où il a obtenu le prestigieux Grand Prix. Sorti cette semaine dans nos salles obscures, ce long métrage choc, centré sur le quotidien d'une famille vivant à un mur du camp d'Auschwitz, a été très bien accueilli par la presse française, puisque sa moyenne est de 4,2 sur 5 (sur AlloCiné, pour 38 supports).
Il s'agit du meilleur film de l'année 2024, devant Iron Claw, Priscilla, La Ferme des Bertrand, Pauvres Créatures ou encore May December.
De quoi ça parle ?
Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.
Ce qu'en pense la presse :
Selon Le Parisien :
"Atroce, certes, éprouvant, sans aucun doute, exceptionnel et marquant, assurément… Un film immense." (Renaud Baronian) 5/5
Selon Libération :
"Plutôt que de filmer la banalité du mal, Jonathan Glazer raconte la banalité de qu’on en fait. Ce qu’on a échoué à en faire par le passé, ce qu’on ne manquera pas à échouer d’en faire dans le futur, puisque l’histoire du film sur la Shoah ne fait que commencer." (Olivier Lamm) 5/5
Selon Transfuge :
"Puissant, inconfortable, "La Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer représente remarquablement la "banalité du mal", cet éternel et vertigineux miroir dérangeant de notre humanité." (Serge Kaganski) 5/5
Selon Le Journal du Dimanche :
"Un chef-d'œuvre d'une puissance narrative et formelle inouïe qui provoque la sidération." (Stéphanie Belpêche) 5/5
Selon Sud Ouest :
"Sidérant et dérangeant." (Julien Rousset) 4/5
Selon Les Inrockuptibles :
"Puisque l’idée de confiscation et d’effacement du réel est au cœur même du projet nazi, tout enregistrement produit nécessairement une déréalisation des images. Déréaliser ce réel, c’est donc scruter au plus proche la nature de l’entreprise d’extermination." (Ludovic Béot) 4/5
Selon Cahiers du Cinéma :
"Glazer renverse alors les partis pris de représentation : l’image fixe la Genèse alors que le son recherche l’Apocalypse. Il invente une partition musicale extrêmement sophistiquée, où les cris, les détonations, les voix, les murmures possèdent une matérialité nouvelle." (Jean-Marie Samocki) 3/5
Selon CinemaTeaser :
"Un geste de mise en scène aussi fort et radical que redondant." (Aurélien Allin) 3/5