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    Sans La Folle journée de Ferris Bueller, Marvel n'aurait jamais existé
    Isabelle Ratane
    Isabelle Ratane
    Isabelle est passionnée par l'univers de la fiction, séries comme ciné. Basée en Corée du Sud, elle aime découvrir et (surtout) faire découvrir les incontournables et les pépites des plateformes de streaming (Netflix, Disney+, Prime...) avec un regard expert sur les K-Dramas et films sud-coréens.

    Le MCU ne serait pas le même sans ce film pour ados adoré avec Matthew Broderick…

    Une journée de détente qui se transforme en une aventure amusante et étrange, célèbrant la jeunesse et l’inconnu : avec son caractère insouciant, la comédie La Folle journée de Ferris Bueller est devenue culte… et un modèle pour Marvel !

    Même si cela peut agacer le personnel du cinéma qui souhaite rapidement nettoyer la salle, Marvel a pris l’habitude d’affiner ses génériques de fin… parce qu’il y a généralement une scène bonus (ou deux) qui s’y cache ! Cependant, cette tradition n’existerait pas sans La Folle journée de Ferris Bueller (1986).

    La Folle journée de Ferris Bueller
    La Folle journée de Ferris Bueller
    Sortie : 17 décembre 1986 | 1h 42min
    De John Hughes
    Avec Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara
    Spectateurs
    3,7
    Voir sur Paramount+

    Pour rappel, le classique de John Hughes raconte l’histoire d’un cancre invétéré inexplicablement populaire, Ferris Bueller (Matthew Broderick), qui sèche fréquemment les cours.

    Cette fois, il convainc sa petite amie (Mia Sara) et son meilleur ami hypocondriaque (Alan Ruck) de faire, comme lui, l’école buissonnière pour aller passer une journée à Chicago.

    Pendant ce temps, le proviseur du lycée (Jeffrey Jones) et la sœur de Ferris (Jennifer Grey) tentent, chacun de leurs côtés, de prouver à ses parents que leur fils est un cancre et qu’il n’est pas allé en cours.

    La comédie adolescente “carpe diem” de cinq millions de dollars a été un véritable succès, ayant rapporté plus de 14 fois son budget au box-office, et est depuis vénérée. Elle a même été adaptée en série avec Jennifer Aniston (puis annulée en quelques semaines !).

    Et parmi les fans du film, on retrouve le producteur de Marvel Studios, Kevin Feige. Il a ainsi révélé à Entertainment Weekly qu’en tant qu’adolescent, il avait été extrêmement impressionné par la façon dont La Folle journée de Ferris Bueller refusait de se terminer par le générique.

    C’était la meilleure chose au monde. J’ai pensé que c’était hilarant. C’était comme une petite récompense pour moi après avoir regardé tout le générique.

    Bien que le long métrage ne soit pas le premier à présenter un bonus à la fin d’un générique, cette scène est peut-être la plus influente en raison de son effet sur Kevin Feige qui a donc décidé de faire la même chose.

    Et il est très fier de la façon dont le nombre important de scènes bonus dans le MCU a modifié le comportement du public du cinéma, comme il l’a déclaré à Entertainment Weekly.

    Parfois, il restait trois personnes dans la salle pour un supplément, et maintenant cela varie, mais ça peut être les trois quarts d’une salle qui restent, ou lorsque les gens commencent à partir, les autres disent : ‘Où vas-tu ?’, ce que je trouve très amusant.”​

    Le film emblème de la génération 80, souvent copié, jamais égalé, est donc à l’origine des scènes post-génériques qui font désormais partie de notre culture Marvel... mais pas que !

    La Folle journée de Ferris Bueller est à redécouvrir en streaming sur Filmo et Paramount+.

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