En 2006, en adaptant au cinéma le bestseller de Lauren Weisberger, le réalisateur David Frankel (que l'on connaît également pour le film Marley & moi) offrait à Meryl Streep un rôle taillé sur mesure : celui de l'impitoyable rédactrice en chef Miranda Priestley.
Délicieusement tyrannique, cette impératrice de la mode à New York faisait vivre un véritable calvaire à la jeune Andrea (Anne Hathaway), engagée pour devenir son assistante.
Pourtant, ainsi que l'a récemment révélé la productrice du film Wendy Finerman dans le podcast Hollywood Gold, le choix de la célèbre comédienne - qui s'était d'ailleurs sentie insultée en découvrant son salaire initial - n'a pas toujours été une évidence, loin de là !
"Concernant Meryl, les gens pensaient que nous étions fous", a ainsi raconté la productrice, à laquelle on doit également des succès comme Forrest Gump ou Ma meilleure ennemie.
"Il y avait des gens qui m'appelaient et qui me disaient : 'Tu as perdu la tête ? Elle n'a jamais été drôle un seul jour dans sa vie.'"
"Ils se trompaient, elle a été drôle", a alors rappelé Finerman.
En effet, bien avant d'incarner Miranda Priestly, Meryl Streep avait déjà largement fait ses preuves sur le terrain de l'humour, et notamment avec des films tels que la comédie fantastique La Mort vous va si bien de Robert Zemeckis, face à Uma Thurman dans Petites confidences (à ma psy), ou encore en extravagante Tante Agrippine dans Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
"Mais c'était clairement un monde nouveau pour elle", ajoute la productrice. Après Le Diable s'habille en Prada, Meryl Streep (qui était effectivement davantage habituée aux drames comme Le Choix de Sophie, Sur la route de Madison ou Simples secrets) a conservé un pied dans un registre plus léger.
Ainsi, on a tour à tour pu la voir chanter et danser dans Mamma Mia!, cuisiner dans Julie et Julia, jouer les méchantes sorcières dans Into the Woods ou encore les rock stars dans Ricki and the Flash.
(Re)découvrez la bande-annonce de ce dernier film...