Les fêtes de fin d'année approchent à grands pas et Franck Dubosc propose d'enchanter cette période avec Noël Joyeux, un feel-good movie touchant et réjouissant. Réalisé par Clément Michel, le récit nous présente la famille Barand. Chez eux, Noël, c'est sacré ! Surtout pour Vincent, le père, qui se fait une joie de voir toute sa famille réunie.
Quand ses enfants annulent leur venue au dernier moment, il ne conçoit pas l’idée de passer les fêtes en tête à tête avec sa femme. Il décide donc de se rendre dans une maison de retraite afin de convier une pensionnaire esseulée à venir fêter Noël chez eux.
Débarquent alors Monique et sa meilleure amie Jeanne qui vont très vite prendre leurs aises et semer un joyeux bazar… Pour tous les quatre, ce 24 décembre promet d’être aussi explosif qu’inattendu !
L'idée du long-métrage est né d'une anecdote racontée à Clément Michel par sa mère : un couple de ses amis avait invité pour Noël une dame d’un Ehpad, qui est finalement venue accompagnée. À elles deux, elles "avaient totalement explosé la soirée. J’ai inventé tout le reste. Ce qui me plaisait, outre le point de départ étonnant et amusant, c’était de traiter du conflit de générations."
En écrivant Noël Joyeux et en faisant des repérages dans des maisons de retraite, le réalisateur a été touché par la solitude que peuvent traverser les personnes âgées : "Même si cette comédie est joyeuse elle pose quand même un problème plus grave et qui est d’actualité : qu’est-ce qu’on fait des personnes âgées ? J’ai essayé de l’évoquer sans pathos avec les ressorts de la comédie mais c’est assez émouvant."
Une histoire comique et touchante
Franck Dubosc a aussi été marqué par le côté touchant du récit, comme il l'explique dans notre interview vidéo ci-dessus. "J’ai dit oui immédiatement parce que j’ai beaucoup aimé ce scénario très bien écrit, très bien ficelé, drôle quand il faut, avec des rebondissements pile aux bons moments. À chaque page que je tournais, je découvrais ce que j’avais envie de vivre en tant que spectateur. Bref, je n’ai eu aucun questionnement quant à mon engagement dans cette aventure !"
L'acteur de 60 ans a également beaucoup le côté un peu coincé de Vincent, même s'il a déjà pu évoluer dans ce registre. "J’aimais bien qu’il soit gentil, bien élevé, ce qui me permettait de renouer avec certains de mes personnages. Vincent est naïf mais le rôle ne tombe jamais dans la caricature", souligne-t-il.
Selon Franck Dubosc, Noël Joyeux met en exergue une confrontation de générations qui ne respecte pas les âges et dans laquelle les rôles s’inversent. "Les vieux de l’histoire sont Béatrice et Vincent ! Ces deux vieilles dames se comportent comme des gamines et c’est comme si elles nous tendaient un miroir. On pourrait presque y voir un aspect fantastique et imaginer qu’elles ont été envoyées le soir de Noël comme deux anges gardiens."
Noël Joyeux est sorti en salles le 6 décembre.