Nicolas Cage n'en peut plus de rire face à cette réplique de Benjamin Gates et le Trésor des templiers, une séquence très solennelle dont il reconnaît lui-même qu'elle a été très compliquée à tourner avec le bon ton !
Les mèmes de Nicolas Cage ont servi à nourrir son prochain film au pitch fou !
Cette séquence implique Riley (Justin Bartha) et Benjamin Gates lui-même. Tous les deux se trouvent dans l'Exhibition Hall des Archives Nationales de Washington, face à la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis. Si vous ne vous en souvenez pas, voici la scène en question, dans son intégralité, en VF :
Le moment décalé vient surtout du contraste entre le sérieux et le respect avec lequel Benjamin Franklin Gates évoque la Déclaration d'Indépendance pour finalement conclure par un : "Je vais la voler. (...) Je vais voler la Déclaration d'Indépendance".
C'est d'ailleurs ce que souligne Nicolas Cage dans cette vidéo de Vanity Fair, dans laquelle il réagit à cette séquence :
Je ne peux même pas la dire sans rigoler. Elle a été parodiée tellement de fois, je crois même au Saturday Night Live. Mais c'est impossible de ne pas rire ! Je trouve que ce qui fait que ça marche, c'est le sérieux avec lequel Justin et moi en parlons.
C'est ce contraste qui sera récupéré dans un nombre incalculable de mèmes internet, dont on peut trouver un template ici et un exemple ici. Ces mèmes ont d'ailleurs contribué à la popularité du jeu démonstratif de Nicolas Cage.
Benjamin Gates 2 intégrera une scène similaire, dans laquelle Cage déclare cette fois : "Je vais le kidnapper. Je vais enlever le Président des Etats-Unis".
L'acteur précise tout de même à Vanity Fair qu'il a fait ce qu'il a pu pour sauver la réplique : "Comment dire quelque chose d'aussi ridicule et essayer au maximum d'être crédible ? Je revois cette scène pour la première fois depuis des années et ce que j'aime, c'est la positivité du personnage. Il y croit. Il vénère [la Déclaration]. Je trouve ça charmant."
Dans cette même séquence du Trésor des Templiers, Riley ne comprend pas grand-chose à ce qui est écrit dans la Déclaration, et Benjamin lui résume à grands traits en disant : "Ça veut dire que si quelque chose ne va pas, il est de la responsabilité de ceux qui en ont la capacité de passer à l'action".
Dans le contexte du film, sorti en 2004 en pleine guerre des Etats-Unis en Irak, on peut imaginer que cette phrase puisse prendre une autre signification, justifiant l'ingérence américaine au Proche-Orient. Mais un film Benjamin Gates est-il vraiment allé jusque-là ?