De quoi ça parle ?
Tout au long d'une décennie les destins entrecroisés de deux héros dont la Deuxième Guerre mondiale va bouleverser l'existence : Marie-Laure Leblanc, une jeune Française aveugle réfugiée chez son oncle, et Werner Pfennig, un adolescent allemand véritable génie des transmissions radio. Grâce à un lien secret partagé, ils retrouvent la foi en l'humanité et entrevoient une lueur d'espoir.
C’est avec qui ?
Si vous avez vu la série Dark, alors vous connaissez l’acteur Louis Hoffman (Jonas) qui joue l’un des deux principaux de Toute la lumière que nous ne pouvons voir. Pour camper la douce Marie-Laure, Netflix a misé sur une jeune femme qui n’a jamais tourné jusqu’à présent et dont il faut retenir le nom : Aria Mia Loberti. Mark Ruffalo et Hugh Laurie viennent compléter ce casting d’une grande qualité.
Ca mérite le coup d'oeil ?
On attendait beaucoup de Toute la lumière que nous ne pouvons voir, la mini-série événement de Netflix. La plateforme semble miser sur ce drame de guerre adapté du formidable roman d’Anthony Doerr sorti en 2015. Les premières images, poétiques à souhait, dévoilées par Netflix lors de son événement TUDUM en juin dernier nous donnaient déjà sacrément envie.
Ce sont 4 épisodes d’1 heure chacun qui la composent. La caméra de Shawn Levy (Free Guy, Deadpool 3 et accessoirement le producteur de Stranger Things) nous emmène dans l’enfer de la Seconde Guerre mondiale, entre les villes de Paris et de Saint-Malo.
C’est une histoire à échelle humaine qui nous est racontée ici : celle d’une jeune fille aveugle esseulée, qui ne trouve le réconfort que dans sa radio. Et celle d’un jeune garçon isolé, témoin d’une violence inouïe, qui s’échappe de son monde lui aussi grâce à cette machine. Les deux partagent un même point commun, mais ils ne le savent pas encore.
Toute la lumière que nous ne pouvons voir est un drame plein de poésie. Impossible de ne pas être charmé par la douceur et la force de son héroïne campée par la jeune Aria Mia Loberti. Il s’agit de son premier rôle et on a bien du mal à y croire tant elle s’amuse dans son jeu.
netflix
Toute la distribution est impeccable, de Louis Hofmann (la révélation de Dark !) à Lars Eidinger (qui joue un Allemand terrifiant) en passant par Mark Ruffalo (Hulk) et Hugh Laurie (Dr House). Le tout servi par l’écriture impeccable de Steven Knight (Peaky Blinders) et la musique.
Le travail sur le son joue un rôle particulièrement important ans la mini-série Netflix, et pas seulement parce que l’héroïne est sourde. Le thème musical - un morceau de piano mélancolique à souhait - vient adoucir la douleur et la peine des personnages. Entre deux attaques américaines, c’est une respiration autant pour nos deux héros que pour le spectateurs.
Bien sûr, on pourra toujours reprocher à la série Netflix d’américaniser le propos. Les personnages parlent un anglais impeccable, qu’ils soient Français ou Allemands. Un choix que le scénariste et le réalisateur justifient en voulant être fidèle au roman, qui est écrit en anglais.
Cela mis à part, Toute la lumière que nous allons voir n’en reste pas moins une série de guerre à hauteur d’homme, avec une héroïne forte et attachante.
