Lundi 6 novembre, TF1 invite les fans de Clem à suivre le prime spécial "Retrouvailles" dans lequel notre héroïne est sur le point de se marier ! Malheureusement, le personnage incarné par Lucie Lucas est tourmenté, notamment à cause de rêves étranges mettant en scène Caro (Victoria Abril), sa mère décédée...
Plusieurs anciennes stars de la série effectuent leur come-back dans ce volet exceptionnel. D'ailleurs, si le public est au rendez-vous, une suite aux aventures de Clem pourrait voir le jour à travers une saison 13 ! Pour AlloCiné, Lucie Lucas revient sur toute cette aventure...
AlloCiné : Comment se sont déroulées ces Retrouvailles avec tous vos anciens partenaires dans "Clem" ?
Lucie Lucas : C'était à la fois hyper émouvant et excitant mais aussi très, très joyeux. On était trop contents de se retrouver. On savait que ce serait assez court en plus, parce que d'habitude, on a l'habitude de se croiser sur six mois de tournage. Donc on a eu envie d'en profiter tout de suite !
Les retrouvailles se sont faites très naturellement. Notre complicité de toujours a ressurgi. C'était vraiment délicieux.
Victoria Abril signe son grand retour dans la peau de Caro. Vous partagez hélas peu de scènes ensemble. Le regrettez-vous ?
Oui, j'aurais aimé en avoir plus, ça c'est sûr ! Après, je ne suis pas sûre que ce soit à cause de contraintes particulières. Je pense que le téléfilm a juste été écrit comme ça...
Une scène de cet épisode spécial a-t-elle été plus dure à jouer pour vous ?
Dans une séquence, Agustin Galiana et moi nous apprêtons à regarder d'anciennes vidéos de Caroline au Canada. En fait, ce n’était pas facile à jouer parce que, dans l'histoire, c'est la première fois que Clem revoyait de ses yeux sa mère et réentendait sa voix depuis son décès...
Forcément, c'est extrêmement bouleversant. La scène est censée être très émouvante… mais en même temps, Caro est là à l'écran, dans un costume complètement improbable, rigolote comme elle sait l'être et joyeuse. Ça faisait un contraste énorme ! Ce n’était pas simple à interpréter.
Ce téléfilm n'est pas forcément une conclusion mais y ressemble beaucoup tout de même... Si l’aventure "Clem" en reste là, seriez-vous satisfaite ?
Bien sûr. Si on en restait là, je serais très reconnaissante que le public nous ait suivis pendant autant de temps, qu'on ait pu former une équipe à la fois artistique et technique qui soit aussi humaine, belle et vraiment enrichissante. Ce rôle représente quand même un très gros tiers de ma vie.
En tout cas, je suis fière de ces deux épisodes. Je les trouve vraiment jolis. Je pense qu'ils sont remplis de l'essence de Clem, de ce qui fait son charme : la solidarité entre les personnages ou encore une immense affection. C'est un téléfilm tourné vers les autres.
Quel regard portez-vous sur tout le chemin accompli avec "Clem" ?
Je pense que je n'ai pas encore tout à fait assez de recul pour me rendre compte, vraiment. Mais c'est très émouvant. D'ailleurs, à la fin de l'épisode, il y a une petite rétrospective. Honnêtement, j’étais en larmes en la voyant. Ça m'a rappelé que Clem a fait un parcours absolument immense...
Elle a vécu un nombre infini de drames et de joies. Et moi, en parallèle de ce personnage, j'ai aussi vécu énormément de choses. J'ai été maman trois fois. J'ai construit un tiers lieu avec ma famille. On a déménagé, on a changé complètement de vie. C'est extrêmement touchant de prendre le temps de regarder derrière son épaule et de constater ce qu’on a accompli.
Quel conseil la Lucie d’aujourd’hui donnerait-elle à celle qui a débuté dans "Clem" ?
Je dirais : "Tu as raison de faire toujours de ton mieux mais ne te prends pas la tête. Ne te rends pas malade pour tout ce qui t'échappe."
Vous vous êtes rendue malade parfois ?
Oui car j'ai tendance à vouloir toujours que tout se déroule le mieux possible et à ne pas vouloir décevoir le public. Je veux aussi être une maman parfaite. Cela peut mettre beaucoup de pression. Or, la perfection, ce n'est pas du tout un but à atteindre. Vraiment, la seule chose à chercher dans la vie, c'est le bonheur. Personne ne peut être parfait.
