Conseillé à partir de 6 ans
Il était une fois - Après deux films à se tourner autour pour finalement tomber dans les bras l’un de l’autre, Poppy et Branch sont officiellement en couple (#broppy) ! Alors qu’ils n’ont plus de secrets l’un pour l’autre, Poppy fait une découverte incroyable relative au passé de Branch.
À l’époque, avec ses quatre frères, Floyd, John Dory, Spruce et Clay, ils formaient le Boys Band le plus en vogue du moment, les BroZone. Alors qu’il n’était qu’un enfant, le groupe s’est séparé, tout comme la famille et depuis Branch n’a jamais revu ses frères.
Mais quand Floyd, l’ainé de la fratrie est enlevé par les pires crapules des stars de la Pop, Velvet et Veneer, qui en veulent à son talent musical, Branch et Poppy vont se lancer dans une aventure poignante et bouleversante afin de réunir les frères ennemis et sauver Floyd d’un sort encore plus funeste que celui de vivre dans les oubliettes de la Pop Culture.
Ce qu'ils vont adorer - S'ils sont sensibles à l'univers des Trolls, à l'énergie et l'humour de leurs aventures, le pari est déjà à moitié gagné avant qu'ils n'entrent dans la salle. Tous les ingrédients qui ont fait le succès des deux films précédents sont dans ce troisième opus, avec quelques surprises et expérimentations en plus. Les personnages principaux aussi, Poppy (Anna Kendrick en VO, Vitaa en VF) et Branche (Justin Timberlake en VO, Matt Pokora en VF) en tête.
Mais ils ne sont pas seuls. Quelques-uns des personnages secondaires sont de retour (dont Petit Diamant) et plusieurs petits nouveaux font leur apparition. Dont les frères de Branche, ex-membres d'un boys band à la Jackson 5 dissous faute d'harmonie. Et Viva (Camila Cabello en VO, Amel Bent en VF), dont l'énergie débordante ferait passer sa sœur Poppy pour une personne calme.
C'est vif, c'est drôle, les paillettes fusent, le souffre-douleur des méchants Lavette fait mouche à chaque apparition. Et même s'ils ne reconnaissent pas toutes les chansons, le rythme des séquences qu'elles accompagnent devrait sans mal les entraîner. Quitte à leur donner envie de bouger sur leur siège. Pendant que vous essayerez de vous sortir la ritournelle de "Do the Hustle" de la tête (ça y est, vous l'avez ?)
Ce qui peut les inquiéter - Si le look des Trolls et celui de leurs anciens ennemis les Bergen les effraye, ou qu'ils sont allergiques aux paillettes, ces 90 minutes risquent de leur paraître longues. Et s'ils tiennent absolument à chanter les chansons (en anglais) pendant le film alors qu'ils ne les connaissent pas, cela peut créer quelques frustrations.
Car la saga Les Trolls possède cette force de savoir plaire aux enfants comme aux adultes, qui apprécieront l'usage des chansons et une poignée de dialogues. Comme cette réplique (en VO) à base de jeux de mots sur des noms de boys bands. Ou une autre qui fait référence aux *NSYNC, ancien groupe de Justin Timberlake dont les membres font un caméo, et qui paraît totalement intraduisible en français.
A part ces petits soucis de compréhension, qui seront corrigés lorsqu'ils reverront le film plus tard, rien ne peut vraiment inquiéter les enfants. Sauf si le changement de style d'animation les déstabilise, lors des deux écarts psychédéliques du long métrage, avec quelques formes et angles étranges. Et cette utilisation de la chanson "Do the Hustle", qui peut d'autant plus leur rester en tête.
Ce qu'ils vont garder au fond d'eux - "Do the Hustle", déjà. Mais aussi, et surtout, ce sentiment d'avoir passé un bon moment en compagnie des Trolls, le temps d'une aventure qui s'emballe tout particulièrement dans un final en forme de course-poursuite, qui n'est pas sans rappeler le circuit arc-en-ciel de "Mario Kart".
Et puis il y a ces messages sur la famille. Notamment celui qui dit que l'harmonie ne naît pas de la perfection mais de l'addition des singularités de chacun. Une incitation à accepter les différences (les siennes comme celles des autres) qui n'est certes pas nouvelle, mais qui fonctionne joliment dans ce nouveau-né des studios Dreamworks, avec un peu de musique.