Venue d’Allemagne, Chère petite, adaptée du best-seller de Romy Haussman, a crée la surprise sur Netflix. Depuis trois semaines, elle truste le podium du classement, dépassant même le mastodonte du moment, One Piece. En quelques jours seulement, la série a réalisé le meilleur démarrage pour une fiction non anglophone. Un joli record.
Cette histoire policière s’ouvre sur l’évasion d’une femme et d’une petite fille, toutes les deux retenues captives dans une base militaire cachée. Lorsque les autorités ouvrent l’enquête, c’est une question de temps avant de retrouver le coupable et sauver le petit garçon toujours séquestré.
Bien qu’il s’agisse ici d’une fiction, Chère petite s’inspire de faits divers survenus en Autriche, comme l’affaire Natascha Kampusch et celle d’Elisabeth Fritzl. Un autre film s’intéresse également au sujet de la séquestration et du traumatisme des victimes après leur libération : Room, sorti en 2016 et réalisé par Lenny Abrahamson.
Si le genre n’est pas le même - on passe du thriller au mélodrame -, ce long métrage contient de nombreux points communs avec Chère petite. L’histoire suit Joy, une jeune femme séquestrée dans une “chambre”, et Jack, le fils qu’elle tente d’élever tant bien que mal. Pour préserver son enfant de la violence de son quotidien, elle lui invente un monde. Jack est persuadé qu’il n’existe rien en dehors de ses quatre murs.
Comme pour Chère petite, Room est l’adaptation d’un roman, celui d’Emma Donoghue - qui porte le même nom - publié en 2010. Les similarités avec l’affaire Natascha Kampusch, une fois encore, sont évidentes.
Bouleversant, Room est un film à ne pas manquer, notamment pour les interprétations de ses deux acteurs principaux, Brie Larson - auréolée d’un Oscar pour son rôle - et Jacob Tremblay, âgée de seulement 9 ans au moment de la sortie.
Room quitte la plateforme Netflix le 30 septembre prochain.