Sorti en salles le 19 juillet dernier, Oppenheimer a été le phénomène ciné de l'été avec Barbie. Le film de Christopher Nolan a déjà rapporté 854 millions de dollars de recettes mondiales, un exploit pour un biopic de 3 heures autour du père de la bombe atomique.
Avant la sortie du film, le metteur en scène de The Dark Knight et Inception avait déclaré chez Collider que le long-métrage ne contenait aucun effet numérique, notamment pour la scène-clé du film : l'explosion de la première bombe atomique. Il n'en fallait pas plus pour enflammer les médias et le public, qui ont déduit que Nolan s'était passé d'effets visuels.
Au micro de The Hollywood Reporter, Andrew Jackson, superviseur des effets visuels d'Oppenheimer, rétablit la vérité. "Certaines personnes ont compris qu'il n'y avait pas d'effets visuels, ce qui est évidemment faux", rectifie Jackson, lauréat d'un Oscar en 2021 pour Tenet.
Certaines personnes ont compris qu'il n'y avait pas d'effets visuels, ce qui est évidemment faux.
"Les effets visuels peuvent englober un grand nombre de choses. Cela inclut l'imagerie générée par ordinateur et les effets spéciaux pratiques créés sur le plateau", explique le spécialiste. Au total, le film contient environ 200 plans d'effets visuels, y compris les plans d'effets pratiques.
Pour rappel, Oppenheimer nous emmène en 1942. Convaincus que l’Allemagne nazie est en train de développer une arme nucléaire, les États-Unis initient, dans le plus grand secret, le "Projet Manhattan" destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’histoire.
Pour piloter ce dispositif, le gouvernement engage J. Robert Oppenheimer, brillant physicien, qui sera bientôt surnommé "le père de la bombe atomique".
C’est dans le laboratoire ultra-secret de Los Alamos, au cœur du désert du Nouveau-Mexique, que le scientifique et son équipe mettent au point une arme révolutionnaire dont les conséquences, vertigineuses, continuent de peser sur le monde actuel.
En France, le long-métrage a attiré 4,1 millions de spectateurs.