De quoi ça parle ? Toto et ses camarades sont de retour, direction la campagne pour une classe verte ! Mais, si pour les autres élèves, celle-ci est l’occasion de découvrir la vie à la ferme, pour Toto, c’est surtout l’opportunité parfaite pour inventer de nouvelles blagues et vivre de folles aventures. D’autant que les fermiers qui les accueillent ont l’air un peu louches, et qu’on raconte qu’un fantôme rode dans le coin… Toto compte bien mener l’enquête, et il a plus d’un tour dans son sac !
Et de 2 !
Comme l'indique son titre, Les Blagues de Toto 2 - classe verte est la suite des Blagues de Toto, qui avait séduit à sa sortie en 2020 plus d'un million de spectateurs. Son réalisateur Pascal Bourdiaux est à nouveau aux commandes de ce deuxième volet : "Ce sont mes producteurs qui me l’ont assez vite proposé et j’en avais très envie car je m’étais beaucoup amusé à tourner ce premier film avec les comédiens et les enfants..."
Un nouveau Toto
Dans le rôle du célèbre petit garçon, Hugo Trophardy succède à Gavril Dartevelle. Près de 1400 enfants ont été vus en casting pour former le groupe des cinq et y trouver également l'interprète de Toto. Pascal Bourdiaux se souvient : "Hugo est arrivé lors du 14e ou 15e casting et de suite j’ai perçu ce petit truc en plus, cet œil souriant, cette énergie indispensable pour le rôle. Nous avons ensuite beaucoup répété avec lui et Gaël Raës qui joue le personnage d’Igor pour voir si ça collait entre eux... Puis nous sommes partis à la campagne afin de leur faire peaufiner leur texte." Il ajoute quant à son acteur principal : "Hugo n’avait tourné qu’un court-métrage avant ce film. Il est vif, malicieux et possède une belle gamme de jeu. C’est un enfant à la fois spontané et réfléchi...."
L'écologie
L'écologie est au centre de cette comédie. C’est l’auteur du scénario, Mathias Gavarry, qui a eu l’idée d'envoyer Toto et ses copains dans une classe verte pour découvrir la campagne et les animaux de la ferme. "Le fait de sortir cette petite bande de son univers urbain a déclenché l’intrigue autour de la pollution, du retraitement des déchets, de l’agriculture bio...", raconte le réalisateur. Pour Pascal Bourdiaux, cela permettait de traiter de sujets profonds sur un ton léger : "Tout cela est vu par les enfants qui sont, on le sait, de plus en plus concernés et impliqués sur ces sujets. Même des enfants de 10 ans vous parlent d’écologie, c’est assez dingue. On voit qu’ils ont pris la mesure du problème..."
La ferme
L'équipe a rencontré des difficultés pour trouver la ferme qui servirait de décor au film car le tournage avait lieu en été, période où les agriculteurs sont très occupés par les moissons. Finalement, la ferme a été dénichée en Belgique. L'équipe a obtenu l'autorisation de casser l'un de ses murs, qu'elle a reconstruit par la suite. Le réalisateur raconte : "Cela nous a permis de pouvoir tourner avec cette magnifique vallée et une petite montagne en fond... La nature est donc quasiment de tous les plans du film, notamment dans les scènes avec les parents cachés au fond des bois."
Le château
Le château abandonné que Toto et ses amis découvrent existe bel et bien mais est en parfait état ! Il a donc fallu le "vieillir" grâce à des effets spéciaux numériques, "en faisant s’effondrer sa tour, en obturant ses volets, en abimant sa façade, etc... Je voulais que ce château fasse un peu peur donc quand les enfants le découvrent, nous avons assombri le ciel, rajouté des corbeaux qui s’envolent avec des effets spéciaux", révèle le réalisateur.