Icône d'une époque, Jane Birkin est décédée ce dimanche 16 juillet à l'âge de 76 ans. Récemment, elle avait annulé des concerts pour des raisons de santé, déclarant dans un communiqué en mai : “J'ai toujours été une grande optimiste, et me rends compte qu'il me faut encore un peu de temps pour être de nouveau capable sur scène et avec vous.”
Dans le sillage de l'annonce de son décès, de nombreux hommages saluent la mémoire de la chanteuse à succès doublée d'une comédienne de talent, qui fut notamment nommée à trois reprises aux César pour La Pirate (1984), La Femme de ma vie (1986) et La Belle Noiseuse (1991).
A commencer par le monde politique, à l'image de sa compatriote Menna Rawlings, ambassadrice du Royaume-Uni en France : "Triste d'apprendre le décès de Jane Birkin. (...) La plus française des artistes britanniques".
"Parce qu’elle incarnait la liberté, qu’elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane Birkin était une icône française. Artiste complète, sa voix était aussi douce que ses engagements étaient ardents. Elle nous lègue des airs et des images qui ne nous quitteront pas" a commenté le président de la République, Emmanuel Macron.
Le ministère de la Culture a rendu hommage à une actrice et chanteuse dont "ses collaborations avec les plus grands (Serge Gainsbourg, Etienne Daho ou encore Agnès Varda) ont fait d'elle une icône francophone intemporelle".
"Inimaginable de vivre dans un monde sans ta lumière" a écrit le chanteur Etienne Daho sur son compte Instagram, qui a été le réalisateur et compositeur du dernier album de Jane Birkin. Patrick Bruel, également chanteur mais aussi comédien de longue date, a partagé une photo en noir et blanc de Jane Birkin simplement légendée d’un "Goodbye Jane".
Sur Franceinfo, Line Renaud, 95 ans, s’est souvenue de cette "immense gentillesse" que dégageait la chanteuse. "Elle était très, très simple, très discrète. Si elle pouvait passer derrière le mur, elle l’aurait fait".
Brigitte Bardot a quant à elle partagé sur son compte Twitter une lettre manuscrite. "Quand on est aussi jolie, aussi fraîche, aussi spontanée avec une voix d’enfant, on n’a pas le droit de mourir" a écrit l'actrice.
Pierre Richard, qui avait partagé l'affiche avec elle de La Moutarde me monte au nez en 1974 et La Course à l'échalote en 1976, s'est tristement exprimé sur son compte Twitter. "Un bout de mon cœur s’en va avec elle" a-t-il écrit.
"Une douceur dans un monde de brutes, c'est ça, Jane" a commenté Josiane Balasko, invitée à s'exprimer par téléphone sur le plateau de BFM TV. "C'était quelqu'un qui avait toujours une grande humilité. Elle incarnait pour moi une très grande bienveillance".