Attention, les paragraphes qui suivent contiennent des spoilers sur les six épisodes d’Un Si Grand Soleil diffusé mercredi soir sur France 2 ! Si vous ne voulez rien savoir, ne lisez pas ce qui suit !
Mercredi 5 juillet dans Un si grand soleil...
LAURENCE S’ENVOLE POUR LES ETATS-UNIS
Claire et Hélène ont décidé d’aider Laurence Roussillon. Atteinte d’un cancer en phase terminale, cette dernière ne rêve que d’une chose : revoir sa fille une dernière fois avant de mourir. De retour à Montpellier, Claire a alors l’idée de faire appel à Alix pour réunir l’argent nécessaire.
Au commissariat, le capitaine Léoni en a assez de suivre Victor à la trace. En effet, il sait pertinemment que le père de Claire aide Laurence Roussillon car il ne lui reste que quelques semaines à vivre. A sa place, il aurait d’ailleurs probablement fait la même chose. Manu n’a donc aucune envie que cette femme termine ses jours derrière les barreaux et encore moins que Victor prenne dix ans de prison pour l’avoir aidée.
De leur côté, Claire et Hélène rencontrent Alix à la galerie pour obtenir un prêt de 30 000 euros. Comme elle n’a pas cet argent, Hélène imagine utiliser les faux Boucher comme monnaie d’échange pour les papiers de Laurence. Victor appelle donc Juan pour lui proposer deux toiles contre un passeport. Après s’être renseigné, ce dernier accepte et le prie d’apporter les tableaux à une amie afin qu’elle puisse les expertiser.
Peu après, Hélène et Claire aident Victor à semer la police pour qu’il puisse se rendre en Espagne. Manu, qui a bien compris ce qu’il se tramait, les laisse alors faire et décide même de les couvrir, quitte à se prendre une soufflante par Becker.
En Espagne, Victor et Laurence reçoivent la visite de Juan et de son amie experte en œuvre d’art. Une fois qu’elle a regardé attentivement les œuvres, celle-ci certifie que les tableaux sont authentiques. Comme convenu, Juan remet donc à Laurence un passeport biométrique qui lui permettra de rejoindre sa fille aux États-Unis. Soulagée, Laurence prend Victor dans ses bras puis fond en larmes.
En apprenant que leur plan a fonctionné, Claire et Hélène se prennent dans les bras. La fille de Victor la remercie ensuite de l’avoir aidée. Sans elle, elle n’y serait jamais arrivée. Elle en profite également pour lui dire qu’elle est désolée de s’être trompée sur son compte et qu’elle regrette de s’être acharnée contre elle. Les larmes aux yeux, Hélène répond qu’elle a peut-être raison depuis le début et qu’il est possible que quelque chose ne tourne pas rond chez elle. Des propos qu'elle finira par oublier.
Le lendemain matin, Victor dépose Laurence au bord de la route où un taxi l’attend pour la conduire à l’aéroport de Madrid. Dans une scène particulièrement émouvante, les deux amis se disent alors adieu. Avant de partir, Laurence remercie chaleureusement son ange gardien pour tout ce qu’il a fait pour elle avant de lui dire qu’il a été la rencontre de toute une vie.
Quelques jours plus tard, Victor reçoit un mail de Laurence accompagné d’une photo d’elle et Pauline. "Cher Victor, je croyais que ce jour n’arriverait jamais, pourtant ça y est je suis aux États-Unis. J’ai enfin retrouvé ma Pauline. Tu ne peux pas imaginer l’émotion que j’ai ressentie en la serrant dans mes bras. Ce bonheur, c’est à toi que je le dois et à Claire et Hélène. J’ai eu une chance incroyable de vous rencontrer. Prenez soin de vous. Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez". Face au bonheur de Laurence, Victor ne regrette absolument pas d’avoir pris tous ces risques.
Non loin de là, Alix demande à Virgile d’encourager Victor à se remettre avec Hélène. En effet, cela arrangerait bien la galeriste car elle la trouve beaucoup plus saine d’esprit à ses côtés. Cependant, Hélène n’a aucune envie de donner une seconde chance à son histoire avec Victor car elle a quelqu’un d’autre en tête depuis un moment déjà.
Et cette mystérieuse personne pourrait bien être Alix ! Plus tard, Hélène confie ainsi à sa patronne qu’elle ne veut plus qu’un homme puisse mettre en péril leur relation. Elle promet même qu’elle ne laissera plus jamais personne se mettre entre elles à l’avenir. Pour la remercier de tout ce qu’elle a fait pour elle, Hélène lui offre ensuite un joli collier. Si Alix est mal à l’aise face à cette attention, elle l’est encore plus lorsqu’Hélène ne cesse de la flatter.
A la paillote, Victor fait quant à lui la connaissance de Tom. A la demande de sa sœur, ce dernier lui présente ses excuses pour avoir utilisé le local de stockage pour entreposer des ordinateurs volés. Au cours de la conversation, Tom raconte qu’il en a marre qu’on le considère comme un gamin et que sa sœur lui mette la pression pour qu’il soit responsable. Pour Victor, s’il veut qu’on le laisse tranquille, il va devoir apprendre à se comporter comme un adulte. Il lui conseille d’ailleurs de dénicher un boulot cet été pour gagner un peu d’argent mais surtout garantir son indépendance. Peu après, Victor rencontre Virgile à la marina. Dans la mesure où il cherche encore des saisonniers, il l’enjoint à embaucher Tom pour l’été. Virgile accepte.
L’EXPULSION DE CARINE ET MAEVA TOURNE AU DRAME
Afin de mettre toutes les chances de son côté pour remporter le concours de streetart, Maeva rejoint Robin et ses amis à la plage. Après qu’ils se sont baladés au bord de la mer, Maeva emmène ses camarades sous un pont et peint une nouvelle fresque. En voyant le résultat, les adolescents la félicitent pour son travail et promettent de parler du concours à leur entourage.
Par la suite, Robin raccompagne Maeva chez elle. En posant le courrier dans le tiroir, la jeune femme fait tomber la lettre d’un huissier. Dos au mur, Maeva finit par avouer à Robin que sa mère a des problèmes d’argent. Pendant son divorce, Carine a découvert que son mari avait des dettes. Comme il n’avait pas de travail et pas d’argent, c’est elle qui a dû tout rembourser.
Maeva explique aussi que Vincent, le cousin de sa mère, sous-loue une chambre et participe aux frais pour leur venir en aide. Malheureusement, ce n’est pas suffisant. Touché par son histoire, Robin en parle à sa mère qui est greffière dans l’espoir de trouver une solution. Toutefois, tant que Carine ne voudra pas qu'on l'aide, Chloé ne pourra rien faire pour elle.
Pendant ce temps, Vincent annonce à Carine que leur patron est d’accord pour qu’elle fasse des heures supplémentaires le mois prochain. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, un mi-temps d’hôtesse de caisse vient de se libérer au supermarché et Maeva pourra donc travailler cet été comme elle le souhaitait. Seulement, Carine refuse que sa fille vive la même vie qu’elle.
Non loin de là, Maeva et Thaïs passent du temps à la plage. L’occasion pour cette dernière de questionner sa camarade sur sa relation avec Robin. Bien qu’elle le trouve sympa, Maeva n’a pas du tout envie de se prendre la tête avec un garçon en ce moment. Il faut dire que Carine l’a également un peu calmée sur le sujet. En effet, Carine est tombée enceinte lorsqu’elle avait 18 ans et elle a donc arrêté ses études pour élever sa fille. Depuis, elle galère. Tandis que Thaïs lui fait remarquer qu’il y a une marge entre sortir avec un garçon et tomber enceinte, Maeva précise qu’elle préfère rester concentrée sur ses objectifs.
Au cours de leur discussion, Thaïs indique à Maeva combien elle en a marre de travailler à la pizzeria. Etant donné que sa camarade aimerait trouver un petit boulot pour les vacances, Thaïs promet alors de voir avec son père si elle peut faire quelques extras cet été. En rentrant, Maeva informe sa mère qu’elle a dégoté un petit boulot. Une annonce qui ne plaît pas du tout à Carine qui n’a aucune envie que sa fille l’aide à payer les factures.
Quelques jours plus tard, Carine et Maeva reçoivent la visite de maître Dumont, une huissière de justice mandatée pour procéder à leur expulsion le jour même. En effet, Carine a reçu de nombreux courriers à ce sujet mais ne les a jamais lus. Comme toute la famille refuse de partir, maître Dumont prend acte de leur décision puis les informe qu’elle reviendra d’ici quelques jours avec les forces de l’ordre.
Face aux questions de Maeva et Vincent, Carine finit par leur avouer que cela fait deux ans qu’elle ne paie plus le loyer de leur appartement. Tout a commencé avec les dettes que le père de Maeva a laissées quand il est parti. Entre ça et les factures à payer, son salaire ne suffisait plus. Elle a donc enchaîné les crédits à la consommation et les intérêts se sont accumulés. Carine a donc dû choisir entre manger ou payer le loyer.
Bien qu’elle n’en veuille absolument pas à sa mère, Maeva n’entend cependant pas rester les bras croisés. Grâce à ses amis, la jeune femme obtient un rendez-vous avec Florent qui a accepté de s’occuper de leur dossier gratuitement.
Au cours de l’entrevue, l’avocat les prévient qu’il est trop tard pour contester l’expulsion. Aucun recours n’étant possible, Florent souligne que l’huissière peut débarquer à n’importe quel moment avec la police. Aussi leur conseille-t-il de préparer leurs affaires et de se tenir prêtes. Lorsqu’il propose de leur trouver un hébergement d’urgence, Carine répond qu’elle a besoin de temps pour réfléchir.
En sortant du cabinet, elle présente ses excuses à sa fille pour avoir laissé la situation dégénérer. Heureusement, Maeva se montre compréhensive et ne lui en veut pas. Sa fille n’ayant aucune envie de se retrouver en foyer, Carine jure que ce ne sera pas le cas et décide d’accepter l’offre de Yasmine qui les a invitées à s’installer chez elle quelques temps.
De son côté, Élisabeth se lance dans une nouvelle affaire avec Claudine et François Laumière. En effet, la femme d’affaires a décidé d’investir dans une société foncière qui réhabilite des habitations vétustes pour loger des personnes en situation précaire.
En parallèle, Robin, Louis et Kira sont révoltés et cherchent des solutions pour empêcher l’expulsion de Carine et Maeva. Dans la mesure où ils n’ont pas réussi à convaincre Marc d’écrire un article dans le Midi Libre, les adolescents mobilisent leur entourage pour faire un sitting pacifique dans le salon de Maeva et Carine. Avec suffisamment de monde, la police ne pourra pas procéder à leur expulsion. Mais ce n’est pas tout puisqu’ils comptent également trouver des personnes pour les prévenir lorsque les forces de l’ordre seront prêtes à intervenir. Même si elle n’est pas certaine que tout ceci soit légal, Carine se laisse malgré tout convaincre.
Au poste, le commissaire Becker reçoit un appel de Laurent Geoffroy, un employé de la préfecture, qui le charge d’intervenir sur l’expulsion locative de Carine et Maeva dès le lendemain.
Une heure avant l’expulsion, le sitting débute. Tandis que Vincent craint que la situation ne dégénère, Carine relativise, certaine que la police ne s’acharnera pas sur deux femmes et quelques adolescents. Toutefois, l’avenir va lui prouver qu’elle a tort …
Chez les forces de l’ordre, Manu, Élise, Thierry, Nora et Akim ont été mobilisés. Peu après, le commissaire Becker débarque avec l’huissière de justice et un serrurier. Une fois qu’il a donné l’ordre à ses hommes de bloquer l’accès à l’immeuble, Becker sonne à la porte mais personne ne répond.
Dans le même temps, Fanny et Louis reçoivent un message indiquant que la procédure d’expulsion est lancée. Sans attendre, l’adolescent téléphone à son père pour le prévenir et lui dire de venir sur place afin de couvrir l’évènement. Au regard de la situation, le journaliste tente alors de convaincre son fils de ne pas se mêler de cette histoire. En vain. Sur la route de Narbonne pour un reportage, Marc fait immédiatement demi-tour.
A la cité, la police force la porte puis pénètre dans l’appartement de Carine et Maeva. La décision d’expulsion a beau être exécutoire à partir d’aujourd’hui, Carine exclut de quitter les lieux et prévient que de nombreuses personnes vont débarquer. Pour sa part, Becker tente de la raisonner mais sans succès.
En bas de l’immeuble, un groupe de manifestants se rassemble et bloque la sortie du quartier. Malgré leurs efforts, les équipes du commissaire Becker ne parviennent pas à les faire déguerpir. Ne sachant plus quoi faire, Clément appelle Laurent Geoffroy qui ne veut rien entendre. L’employé de la préfecture donne alors l’ordre de sortir les occupants de l’appartement et de disperser les manifestants. Cependant, le commissaire Becker n’a pas les effectifs nécessaires pour une telle situation et sollicite un report. Seulement, Laurent Geoffroy refuse car le propriétaire risque de réclamer des indemnités pour non-exécution d’une décision judiciaire.
Peu après, la situation dégénère et Becker charge Thierry et Nora de monter à l’étage. Sur place, ils procèdent à l’expulsion et évacuent les personnes présentes. Une fois terminé, le serrurier scelle la porte.
Au pied du bâtiment, Fanny, Thaïs et Mo se mêlent aux manifestants. En voyant sa compagne au milieu de la foule, Élise l’accable de reproches.
Tandis que les jets de fumigènes se multiplient, Thierry procède à un contrôle d’identité de tous les membres présents dans l’appartement de Carine. Néanmoins, la situation devient très vite incontrôlable, surtout que les manifestants parviennent à forcer le barrage de la police et qu’ils montent désormais sur la coursive. Alors qu’un fumigène est lancé, Kira, Maéva, Robin, Yasmine, Carine et Vincent ne peuvent plus respirer et courent pour sortir. Dans la panique, Vincent tombe, s’écrase au sol et meurt sur le coup. Pendant que Yasmine filme la scène avec son téléphone portable, Thierry le lui arrache des mains avant d’effacer la vidéo.
Becker rejoint quant à lui Manu au pied de l’immeuble et l’interroge pour savoir ce qu’il s’est passé. Trop loin au moment du drame, il a juste entendu un hurlement puis le bruit du corps qui a tapé le sol. Juste après, Thierry débarque en indiquant avoir fait le nécessaire pour que rien ne circule sur les réseaux sociaux. Lorsque Carine et Maeva arrivent à leur tour, elles s’effondrent.
A quelques mètres, Marc est à la cité et questionne les policiers. Emu, Becker refuse de répondre aux questions du journaliste.
LUDO ET NOÉMIE MONTENT LEUR ASSOCIATION ÉCOLOGIQUE
Au cabinet BLG, Ludo et Noémie présentent leur projet à Claudine. Emballée, elle accepte de les aider à monter leur association.
L’avocate réunit ensuite Johanna, Guilhem et Florent pour annoncer qu’elle souhaite ouvrir le cabinet à une activité de défiscalisation éthique. Pour ce faire, elle voudrait mettre en relation des donateurs avec des associations qui défendent des projets écologiques régionaux. Comme l’association ne sera pas reconnue d’utilité publique avant trois ans, Guilhem suggère qu’elle soit chapeautée par une fondation. Il propose donc d’en parler à une amie qui en préside une à Marseille.
Pendant ce temps, Noémie et Ludo discutent de l’association. Si la jeune agricultrice accepte d’abord d’en devenir la présidente, elle renonce finalement au poste par amour pour Akim. En définitive, c’est Ludo qui sera donc à la tête de l’association.
Quelques jours plus tard, les statuts de l’association "Terres d’écologie Septimanie" ont été rédigés. La présidente de la fondation marseillaise pour la nature et l’environnement a par ailleurs accepté de labelliser l’association. Une démarche qui devrait leur faire gagner beaucoup de temps. Désormais, c’est le début d’une toute nouvelle aventure pour Ludo, Margot et Noémie.
Rapidement, Ludo et Noémie se mettent au travail et ont pour projet de réorienter des agriculteurs vers le bio. Grâce à leur association, ils pourront les aider à maintenir leurs finances sur toute la durée de la transition. Bien que réticent au départ, William donne son accord pour que son exploitation agricole soit le premier projet soutenu officiellement par "Terres d’écologie Septimanie".