“Don’t open, dead inside” : voilà les premiers mots que le shérif Rick Grimes (Andrew Lincoln) découvre sur l’une des portes de l’hôpital dans lequel il vient tout juste de se réveiller d’un long coma. Il comprend alors rapidement que le monde dans lequel il vivait a bien changé : épidémie d’origine inconnue, des morts qui se réveillent, des survivants retranchés tentant de survivre par tous les moyens (éthiques ou non), une femme et un fils qu’il doit désormais retrouver : ainsi commence l’horrifique aventure de The Walking Dead.
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C’est en 2010 que la série de zombies fait ses débuts sur le petit écran. Adaptée des comic books en noir et blanc scénarisés par Robert Kirkman, également producteur du show, elle passionne rapidement son public. Dans TWD (pour les intimes), tout est permis : la série va loin dans l’horreur et n’hésite pas à nous briser le cœur. Après tout, aucun personnage n’est à l’abri et les adieux sont sacrément déchirants.
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Si la première saison n’intéresse à l’époque “que” 5,2 millions d’américains en moyenne – déjà un record pour la chaîne câblée AMC –, à partir de la seconde, tout explose. L’ascension du show est ensuite fulgurante : en 2014, le premier épisode de la saison 5 rassemble pas moins de 17,3 millions de téléspectateurs, devenant alors l’épisode de série le plus vu de l’histoire du câble américain et faisant de TWD l’un des programmes les plus regardés de tous les temps.
Et son succès, The Walking Dead le doit au fait qu’elle est plus qu’une histoire de zombies – un mot qui n’est d’ailleurs jamais prononcé dans la série. Elle parle surtout de l’Humanité et de ce qu’elle deviendrait une fois la société effondrée et les lois vaporisées. Les “marcheurs” deviennent en effet une menace secondaire lorsque les plus grands “méchants” de la série font leur apparition : le Gouverneur, Negan, Alpha… autant d’êtres “humains” qui n’hésiteront pas à aller (trop) loin. On ne s’est d’ailleurs toujours pas remis de l’une des scènes les plus tragiques – et les plus graphiques – de la série dans le fameux premier épisode de la saison 7 : merci Negan (Jeffrey Dean Morgan) et sa batte de baseball enveloppée de fil de fer barbelé prénommée Lucille pour ce traumatisme.
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Du haut de ses 11 saisons, la toute puissante Walking Dead a donné naissance à une véritable franchise. À ce jour, elle est la mère de six spin-offs (en plus de quatre webséries) : de Fear The Walking Dead (2015-2023) à The Walking Dead: Rick & Michonne, qui devrait faire ses débuts en 2024, l’univers TWD perdure plus que jamais. En attendant, c’est un retour aux sources qu’on vous propose avec la série originale prête à être binge-watcher dans son intégralité. Soyez prêts.
