Adapté de la saga littéraire à succès écrite par Suzanne Collins, la tétralogie Hunger Games fut une véritable cash machine pour le studio Lionsgate. Entre le premier volet Hunger Games, sorti en 2012, et le quatrième chapitre, Hunger Games : La Révolte, partie 2, sorti trois ans plus tard à peine, la saga a rapporté 2,97 milliards de dollars au Box Office mondial.
On comprends mieux l'intérêt du studio de ne pas lâcher sa martingale milliardaire, au point de bénir la mise en chantier d'un prequel, baptisé Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur, censé sortir le 15 novembre prochain, et qui se déroule 64 ans avant les événements du premier film.
C'est aussi, bien entendu, une saga qui a plus que largement contribué à mettre sur orbite la carrière de Jennifer Lawrence, qui lui doit tout, ou presque. Impensable aujourd'hui d'imaginer l'adaptation cinématographique sans la comédienne, qui se glisse dans les habits de Katniss Everdeen.
Pourtant, l'actrice était tout sauf enthousiaste à l'idée de cette adaptation. Motif ? Grande fan des livres, elle craignait une adaptation catastrophique, et a participé à l'audition... A contrecoeur. Oui oui, vous avez bien lu.
Elle s'en était expliqué dans une interview accordée au site DigitalSpy en 2012. "J'avais lu et adoré les trois livres. Quand j'ai entendu qu'ils allaient en faire un film, je me suis dit : "Super. Un autre grand livre ruiné par une franchise de films. J'étais tellement contre !
Dans ma tête, je n'étais allé au premier rendez-vous avec le réalisateur que pour le gronder . Mais sur tous les points que j'avais préparés - sur toutes les choses importantes pour lesquelles une adaptation cinématographique du livre ne fonctionnerait pas - il était d'accord avec moi. Il était un fan des livres; nous l'étions tous... [le film The Hunger Games] a été créé par des fans. J'étais effrayée par ce projet, et en même temps je ne voulais pas passer à côté de quelque chose que j'aime".