Alors qu'un cinquième volet de la saga Shrek a récemment été annoncé, et que le château de Fort Fort Lointain réapparaissait furtivement dans la scène post-générique du Chat Potté 2 (sorti au cinéma en décembre dernier), retour sur les origines du célèbre ogre vert, qui a bien failli connaître un destin sensiblement différent.
En effet, dans les années 90, avant qu'il ne devienne l'un des fleurons des studios Dreamworks (qui faisaient encore leurs premiers pas sur la scène de l'animation à l'époque), Shrek a bien failli être réalisé par l'un des plus célèbres cinéastes de sa génération.
Ainsi que l'a récemment rappelé Screenrant, Shrek est avant tout un livre illustré pour les enfants, signé par William Steig et publié en 1990. Le premier à avoir acquis les droits de l'oeuvre, un an seulement après sa parution, était... Steven Spielberg.
A l'époque, le réalisateur de E.T., de Jurassic Park et de la saga Indiana Jones escomptait adapter lui-même les aventures de l'ogre vert, mais dans un style un peu différent de celui qu'a adopté Dreamworks. Le réalisateur souhaitait en effet faire de Shrek un film en animation traditionnelle (et non pas en images de synthèse). Quant aux deux personnages principaux, il avait pour projet de les confier à Bill Murray (pour Shrek) et à Steve Martin (pour l'Âne).
Ainsi que nous le savons tous, Spielberg a finalement laissé son projet entre les mains expertes du nouveau studio qu'il venait de fonder aux côtés de Jeffrey Katzenberg et de David Geffen : le bien nommé Dreamworks.
Vocalement porté par Mike Myers et Eddie Murphy (Alain Chabat et Med Hondo en version française), Shrek est rapidement devenu le plus grand succès de Dreamworks à l'époque (488 millions de dollars dans le monde), ainsi que la figure de proue du studio, lançant définitivement l'ère de la CGI (même si Fourmiz avait déjà balisé le terrain 3 ans auparavant).
Doté de trois suites (pour le moment) et de deux spin-off, dont le plus grand succès de tous les temps pour un film Dreamworks (Shrek 2 avec 928 millions de dollars en 2004), la saga de l'ogre vert est ainsi devenue l'une des plus lucratives de l'animation.
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