Dans John Wick 4, Keanu Reeves et le réalisateur Chad Stahelski ont mis la barre très haut en matière de scènes d'action dantesques ! Avec une quinzaine de séquences de combat réparties sur 2 heures 49 de film, ce 4ème opus nous en met plein la vue.
Avec des scènes déjà mémorables sur les marches du Sacré-Cœur à Montmartre, la place de l'Etoile ou dans le club de Berlin, John Wick 4 nous a offert un spectacle sensationnel.
Keanu Reeves, 58 ans, a prouvé qu'il en avait encore sous la pédale ! Et il ne bastonne pas que les bad guys, puisque ses poings vengeurs sont en train de frapper fort au box-office mondial.
Si Baba Yaga a dynamité le film d'action avec son style de combat brutal et ultra violent, 2 œuvres sorties en 2012 et 2014 ont été pionnières en la matière.
Réalisés par Gareth Evans, The Raid 1 et The Raid 2, portés par la star des arts martiaux Iko Uwais, a marqué un tournant dans l'univers du cinéma d'action.
Les 2 opus, d'une brutalité et d'une violence rares, enchaînent les combats avec frénésie, laissant le spectateur sans voix. Le premier volet nous emmène au cœur des quartiers pauvres de Jakarta, dans une citadelle imprenable au sein de laquelle se cache le plus dangereux trafiquant du pays.
Une équipe de policiers d’élite est envoyée donner l’assaut lors d’un raid secret mené aux premières lueurs du jour. Mais grâce à ses indics, le baron de la drogue est déjà au courant et a eu amplement le temps de se préparer.
À l’instant où le groupe d’intervention pénètre dans l’immeuble, le piège se referme : les portes sont condamnées, l’électricité est coupée et une armée d’hommes surentrainés débarque. Piégés dans cet immeuble étouffant, les policiers vont devoir se battre étage après étage pour avoir une chance de survivre.
Quant au second épisode, encore plus spectaculaire que le premier, il nous offre 2 heures 30 quasiment non-stop de combats, évoquant d'ailleurs fortement John Wick 4 et sa durée fleuve.
Après un combat sans merci pour s’extirper d’un immeuble rempli de criminels et de fous furieux, laissant derrière lui des monceaux de cadavres de policiers et de dangereux truands, Rama, jeune flic de Jakarta, pensait retrouver une vie normale, avec sa femme et son tout jeune fils.
Mais il se trompait. On lui impose en effet une nouvelle mission : Rama devra infiltrer le syndicat du crime, où coexistent dans une sorte de statu quo mafia indonésienne et yakusas.
Sous l’identité de Yuda, un tueur sans pitié, il se laisse jeter en prison afin d’y gagner la confiance d'Uco, le fils d'un magnat du crime indonésien - son ticket d’entrée pour intégrer l’organisation.
Sur fond de guerre des gangs, il risquera sa vie dans un dangereux jeu de rôle destiné à porter un coup fatal à l’empire du crime.
Si The Raid est avant tout un film de combats à mains nues, il compte dans ses scènes une bonne quantité d'armes à feu ou blanches, à l'instar de John Wick. Pour les connaisseurs, le film a utilisé plusieurs modèles d'armes, comme le Tanaka M357, le KSC Glock 17, l'AK 47 ou le revolver Wingun 4.
Les acteurs n'y sont pas allés de mains mortes pour les scènes de combats. Ce sont de véritables coups qu'ils s'échangent tout au long du film. Iko Uwais et ses collègues ont dû apprendre à contrôler leur vitesse et maîtriser leur force, afin d’apporter une touche de crédibilité aux scènes d'action.
À noter que dans le second épisode des aventures de Rama, ce sont plus de 60 armes qui ont été utilisées. Un effectif nettement supérieur à celui du volet précédent !
Les nombreuses scènes de violence qui ponctuent les films leur vaudront d’être interdits aux moins de 16 ans en France.