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    Prométhée sur TF1 : cet accident qui a modifié le scénario la veille du tournage
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Bercé dès l’enfance au rythme de Sous le soleil, de P.J., ou des sagas de l’été, il se passionne de plus en plus pour les séries françaises au fil du temps. Et les dévore aujourd’hui (presque) toutes, de Balthazar à Scènes de ménages, en passant par Hippocrate, Candice Renoir, Ici tout commence.

    Pourquoi Marie Clairmont, la psy de "Prométhée", porte-t-elle une attelle au bras gauche dans la série de TF1 ? Odile Vuillemin, son interprète, nous raconte l'accident survenu la veille du tournage qui a influé sur le scénario.

    Le personnage d'Odile Vuillemin dans Prométhée aurait pu être quelque peu différent si un accident malheureux - mais finalement bénéfique à la série - ne s'était pas produit la veille du tournage.

    Dans la nouvelle série événement qui débute ce soir sur TF1, et qui compte également à son casting Camille Lou, Thomas Jouannet et Marie-Josée Croze, l'ex-star de Profilage incarne Marie Clairmont, une psychologue qui prend en charge à l'hôpital une mystérieuse patiente qui s'est faite renverser par une voiture.

    Prométhée
    Prométhée
    Sortie : 2023-03-16 | 52 min
    Série : Prométhée
    Avec Camille Lou, Odile Vuillemin, Marie-Josée Croze
    Presse
    4,3
    Spectateurs
    3,6
    Voir sur TF1+

    Cette patiente, c'est Prométhée (Fantine Harduin), une adolescente de 17 ans qui s'en est sorti miraculeusement sans aucune séquelle et n'a aucun souvenir de qui elle est ni de la manière dont elle est arrivée là.

    Pourquoi la psy Marie Clairmont porte-t-elle une attelle à la main gauche ?

    Les téléspectateurs qui auront regardé les deux premiers épisodes de ce polar teinté de fantastique ne manqueront certainement pas de remarquer que Marie Clairmont porte une attelle au bras gauche. Et si elle explique dans l'épisode 2 à Prométhée qu'elle souffre d'une "fragilité osseuse", la vraie raison derrière la présence de cette orthèse dans la série est plus étonnante puisqu'Odile Vuillemin s'est en réalité cassé la main quelques heures seulement avant de partir sur le tournage.

    "Je me suis cassé la main avant de venir sur le tournage", nous a en effet raconté la comédienne au cours d'une interview. "Trois heures avant de prendre mon train, j’ai fait une chute et je me suis cassé la main. J’étais donc obligée d’avoir cette orthèse. J’ai eu la chance, dans ce raté-là, d’avoir une orthèse sur mesure, mais je n’avais pas le droit de l’enlever durant quinze jours. J’étais obligée de faire avec".

    "Le producteur n’a jamais osé me dire qu’il était ravi que je me sois cassé la main, mais au final il était très content de l’orthèse, il trouvait ça super (rires)", poursuit Odile Vuillemin à notre micro. "Ça apporte une dimension supplémentaire au personnage, ça rajoute du mystère".

    Marie face à Charles, incarné par Thomas Jouannet. T.Langro / UGC / TF1
    Marie face à Charles, incarné par Thomas Jouannet.

    Odile Vuillemin a apporté sa touche au scénario de la série

    C'est après cet accident et le tournage de ses premières scènes avec l'attelle en question que l'interprète de la psy de Prométhée a eu l'idée d'ajouter la ligne de dialogue de l'épisode 2 durant laquelle Marie avoue à sa jeune patiente qu'elle était, elle aussi, traitée de "monstre" durant l'adolescence en raison de sa "fragilité osseuse".

    "J'ai rajouté ça dans le texte", raconte Odile Vuillemin. "Je trouvais ça assez génial car ça pouvait être un mensonge d’ado à ado pour faire du bien à une patiente. C’est-à-dire que l’ado qu’était Marie Clairmont parle à Prométhée en lui disant "Tu vois, moi aussi, ado, j’étais un monstre". Ça peut être une posture thérapeutique. Comme ça peut être tout à fait vrai. On peut imaginer plein de choses".

    "Quand j'ai rajouté cette idée de "fragilité osseuse", le producteur et le réalisateur, Christophe Campos, étaient aux anges. Avec Christophe, on avait une vraie émulation créative. Je ne sais plus si on s'était mis en tête de justifier à tout prix l’orthèse ou non, mais à un moment donné cette idée de fragilité osseuse est venue et ça tombait bien car ça expliquait à la fois l’orthèse et ça ouvrait vers plein de pistes pour Marie. C’est vraiment comment transformer un raté en totale réussite (rires)".

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