En 2009, Roland Emmerich – maître incontesté du film catastrophe à qui l’on doit notamment Independence Day, Le Jour d’après ou encore Moonfall –, s’inspire d’une ancienne prophétie maya annonçant la fin du monde le 21 décembre 2012 pour mettre en scène l’héroïque bataille d’un groupe de survivants suite à un cataclysme planétaire.
Logiquement intitulé 2012, le long-métrage confronte ainsi les personnages à des situations toutes les plus cauchemardesques les unes que les autres : séismes, inondations, éruptions volcaniques…
Visuellement très réussi (notamment grâce au travail des superviseurs des effets visuels Volker Engel et Marc Weigert), 2012 prouve également tout le talent du réalisateur allemand pour détruire la Maison Blanche dans des circonstances apocalyptiques.
En 1996, il avait déjà réduit le bâtiment en poussière par une attaque extraterrestre dans Independence Day. Cette fois, la résidence présidentielle se fait littéralement écraser par le porte-avions USS John F. Kennedy, lui-même emporté par un gigantesque tsunami !
À sa sortie, ces prouesses techniques sont très appréciées du public. En effet, avec 791 millions de dollars de recettes mondiales engrangées – dont 4,6 millions d’entrées en France – 2012 est l’un des plus gros succès de la Sony Columbia Pictures.
À l’époque, le film avait d’ailleurs alimenté de nombreuses théories complotistes autour de la fin du monde avec une campagne marketing assez anxiogène. Outre la tagline "Nous étions prévenus" que l’on pouvait lire sur les affiches promotionnelles, les équipes avaient mis en ligne un site scientifique fictif, The Institute for Human Continuity, appelant les populations à se préparer au pire.
Le 22 décembre 2012, la NASA, qui s’était sentie obligée de réagir, avait donc publié, sur son site officiel, un communiqué revenant sur les différentes raisons pour lesquelles la fin du monde n'avait pas eu lieu.
2012 de Roland Emmerich avec John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet...
Ce soir sur France 3 à 21h10