James Gunn et Peter Safran sont en plein remaniement de l'univers DC. Après les rumeurs d'annulation de Wonder Woman 3, ces derniers ont récemment annoncé que Superman était une de leur priorité mais qu'Henry Cavill n'incarnerait plus le super-héros.
Selon certaines rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux, seuls les projets précédemment dirigés par James Gunn conserveraient leurs acteurs, tandis que les autres seraient remaniés pour faire table rase du passé.
Oubliez Man of Steel 2 : un nouveau Superman en préparation sans Henry CavillSamedi dernier, ComingSoon et The Hollywood Reporter rapportaient que le prochain The Flash, qui devrait sortir le 14 juin 2023, n’inclurait plus les caméos de Superman et de Wonder Woman, incarnés par Henry Cavill et Gal Gadot.
Bien qu’elles aient déjà été filmées, les scènes en question auraient ainsi été coupées du film porté par Ezra Miller, un peu plus de six mois avant la sortie du film.
Il s’agirait là d’une autre étape vers la fin de l’ancien univers étendu de DC pour faire place au nouveau, créé par les co-PDG de DC Studios.
Ce qui a déplu aux partisans du Snyderverse qui ont écrit en masse à James Gunn et Peter Safran pour faire part de leur mécontentement.
James Gunn a donc rapidement réagi sur Twitter en annonçant que ces rumeurs n'avaient aucun sens : "Je continue à voir des messages avec cette fausse théorie. Nous ne refondons pas tout le monde, sauf la Suicide Squad".
Le réalisateur et producteur a également publié une déclaration répondant aux inquiétudes des fans sur la direction que prend l'univers DC dans laquelle il fait part du harcèlement dont Peter Safran et lui-même sont les victimes.
"L'une des choses dont Peter et moi étions conscients lorsque nous avons pris la tête de DC Studios, c'est qu'une minorité de personnes sur les réseaux sociaux pouvait être désagréable et désobligeante.
Nos choix pour le DCU sont basés sur ce que nous pensons être le mieux pour l'histoire et pour les personnages DC qui existent depuis près de 85 ans. Ces choix sont peut-être excellents, peut-être pas, mais ils sont faits avec le cœur. Avec sincérité et avec intégrité et toujours en gardant l'histoire à l'esprit.
Personne n'aime être harcelé ou insulté - mais, pour être franc, nous avons connu bien pire. Les protestations irrespectueuses n'affecteront jamais, jamais nos actions.
Nous étions conscients qu'il y aurait une période de turbulence lorsque nous avons accepté ce poste, et nous savions que nous aurions parfois à faire des choix difficiles et surtout au vu de la nature tumultueuse de ce qui nous a précédé.
Mais cela ne signifie pas grand-chose pour nous par rapport à notre travail d'artistes et de gardiens, qui consiste à aider à créer un avenir large et merveilleux pour DC".
"Refuser de s'excuser pour un comportement toxique semble être une exigence professionnelle pour WB/DC"
Des propos critiqués par Ray Fisher qui incarnait Cyborg dans la Justice League de Zack Snyder. L'acteur avait été l'un des premiers à parler ouvertement de l'environnement toxique qui régnait sur les tournages et du harcèlement dont il a fait l'objet de la part notamment de Joss Whedon.
Hier soir, Ray Fisher a publié les captures d'écrans de tweets datant de janvier 2022 dans lesquels James Gunn affirmait ne pas être au courant des agissements de Joss Whedon. Mais le réalisateur avait supprimé sa réponse à Fisher.
L'acteur a donc pris James Gunn a parti sur Twitter avec le message suivant : "Voir James Gunn utiliser la fausse grâce sur Twitter est vraiment drôle. Le fait qu'il se batte pour Joss Whedon, qu'il fasse semblant de s'en excuser sur Twitter, puis qu'il supprime son message immédiatement avant de prendre son nouveau poste à DC ne l'est pas. Refuser de s'excuser pour un comportement toxique semble être une exigence professionnelle pour WB/DC."
Ce à quoi James Gunn a rapidement répondu : "TOUS mes tweets sont automatiquement supprimés au bout de quelques mois, Ray. Cela n'a rien à voir avec mes tweets te concernant."
Au début du mois, James Gunn avait prévenu que ses décisions n'allaient pas faire que des heureux. Il ne croyait pas si bien dire...