À l’aube des années 2000, alors qu’il approche la soixantaine et que sa filmographie compte un nombre impressionnant de classiques du cinéma (parmi lesquels plusieurs films de gangsters, dont il s’est fait une spécialité), Robert De Niro entame un virage comique. Après Mafia blues et Les Aventures de Rocky & Bullwinkle, le comédien joue de son image dans Mon beau-père et moi.
Devant la caméra de Jay Roach, il prête ses traits à Jack Byrnes, un ancien agent de la CIA plutôt sur les dents, et surtout un père (très) possessif, déterminé à ne pas laisser sa fille l’abandonner pour les bras de son nouveau petit ami. Sa prestation colérique et pleine d’autodérision, saluée par une nomination aux Golden Globes dans la catégorie Meilleur acteur, fait presque de l’ombre à l’hilarant souffre-douleur campé par Ben Stiller.
Leur duo mythique et des séquences pour le moins mémorables (La Guigne, le détecteur de mensonge…) font de Mon beau-père et moi un énorme succès en salles : 330 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de 55 millions. Le film bénéficie d’ailleurs de deux suites : Mon beau-père, mes parents et moi en 2004, puis Mon beau-père et nous en 2010.
Mon beau-père et moi de Jay Roach avec Robert De Niro, Ben Stiller, Teri Polo...
Ce soir sur 6ter à 21h05