De quoi ça parle ?
Dans un futur proche, la technologie a commencé à subtilement modifier la société. Flynne Fisher découvre alors une connexion avec une réalité très différente, et le destin très sombre qui l'attend…
C’est avec qui ?
Chloë Grace Moretz se fait de plus en plus rare sur le grand écran, mais c’est parce qu’elle multiplie les projets pour les plateformes. On la retrouve aujourd’hui dans une série SF particulièrement ambitieuse, un genre qu’elle semble apprécier. Elle campe le rôle de l’héroïne Flynne Connor. Elle donne la réplique à celui qui joue son frère, Jack Reynor (Transformers), à Gary Carr (Downton Abbey), JJ Field (Perdus dans l’espace), T’Nia Miller (Hill House/Bly Manor) ou encore Melinda Page Anderson (Devious Maids). Les fans de Harry Potter reconnaîtront aussi Katie Leung, celle qui a prêté ses traits à Cho Chang.
Ça vaut le coup d'œil ?
Un monde futuriste, des cyborgs qui font le lien entre passé et présent, une histoire de meurtre et une enquête à résoudre… Périphériques : les mondes de Flynne, la nouvelle production de Prime Video, partage plus d’un point commun avec Westworld, autre série SF qui est ce qui se fait de mieux dans le genre. On retrouve à la production les mêmes personnes, à savoir Jonathan Nolan et Lisa Joy. Il faut dire que ces derniers sont des vrais fans du monde imaginé par William Gibson dans son roman publié en 2013.
On y suit Flynne Connor (Moretz) et son frère Burton (Reynor) alors qu’ils sont missionnés par une entreprise pour tester leur jeu vidéo. Nous sommes en 2032, Flynne travaille dans un magasin de machines 3D et Burton est un ancien soldat qui a bénéficié d’une technologie cybernétique. Il n'y a pas de sentiment d’inquiétante étrangeté tant ce monde "amélioré" est proche du nôtre.
La réalisation léchée de la série nous emmène de l’Amérique rurale à un Londres sublimé en 2099 sans que le spectateur ne soit perdu, décontenancé ou dépaysé. Un bon point pour une série SF qui a pour difficulté de devoir jouer entre deux époques et d’expliquer de manière didactique son univers sans trop nous perdre (coucou Foundation). Reste à savoir si la suite de la série (l’auteure de ses lignes n’a vu que deux épisodes) ne s’empêtrera pas dans un discours trop scientifique ou trop compliqué.
Périphériques pose en tout cas les bases d’un univers passionnant qu’on aimerait continuer à découvrir.